Le Conseil national du FLN (Front de lib�ration nationale) a cl�tur� sa session ordinaire, hier � l�h�tel El-Aurassi � Alger avec, comme pr�vu, une motion sp�ciale pour la candidature de Abdelaziz Bouteflika � la prochaine pr�sidentielle.
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - �Le Conseil national (du FLN)
soutient la candidature du moudjahid militant le fr�re Abdelaziz
Bouteflika � la future �lection pr�sidentielle. � Telle est la formule
choisie �sciemment� par l�ex-parti unique. Belkhadem s�explique : �La
s�mantique a son importance. Cette formule est sciemment choisie et nous
avons pes� chaque mot, le FLN �tant un parti qui cumule 54 ans
d�exp�rience politique. Il ne fallait pas que Bouteflika apparaisse
enferm� comme simple candidat du FLN. Pour le moment, nous soutenons le
citoyen Abdelaziz Bouteflika et, une fois que ce dernier se prononce
officiellement et se porte candidat, l�instance ex�cutive du parti a
d�l�gation du conseil national pour se r�unir en session extraordinaire
pour valider ladite candidature.� C�est la premi�re fois que l�on tente
de mettre un semblant de �formes� dans cette affaire de soutien au �non-candidat
d�ores et d�j� gagnant� de la future pr�sidentielle. Un appel � la
mod�ration �manant de l� o� l�on pouvait s�y attendre le moins :
Abdelkader Hadjar ! L�actuel ambassadeur d�Alg�rie au Caire, l�un des
soutiens les plus ind�fectibles qui soit � Bouteflika, surprendra tout
son monde par une intervention qui cassera net l�unanimisme ambiant.
�Sommes-nous � ce point devenus un parti de simples souteneurs et
d�encenseurs ?! Nous sommes un parti politique et nous ne sommes pas
oblig�s de tout soutenir et d�applaudir � tout ! Parfois, il nous faut
exprimer notre opposition � certaines questions (...) Et puis c�est quoi
cette confusion entre le programme pr�sidentiel, celui du gouvernement
et celui du parti ? Un parti doit avoir son propre programme politique
en toute circonstance. � Jamais, depuis f�vrier 2005, date du
�redressement � du FLN dans lequel Hadjar a pourtant jou� un r�le de
premier ordre, pareille position n�avait �t� exprim�e aussi cr�ment au
c�ur m�me du parti.
K. A.
�Pr�sider le gouvernement ? Quelle importance depuis le 12
novembre ?�
�Exiger le poste de Premier ministre pour le FLN ? Non �a ne
m�int�resse pas.� La phrase est de Belkhadem annonc�e lors de sa
conf�rence de presse � l�issue des travaux du conseil national du FLN.
L�ancien chef du gouvernement ajoute avec un sourire narquois : �Et
puis, vous savez tr�s bien que la fonction n�a plus de grande importance
depuis le 12 novembre dernier.�
K. A.