Le Soir d'Algérie

Lecteur assidu de votre page du mercredi «Soir Retraite», j'ai fait paraître trois fois du courrier pour mes problèmes de fonctionnaire. J'ai l'honneur de tenter de le faire paraître une quatrième fois non pour moi-même, mais pour tous les Algériens s'agissant de leurs revenus et ce n'est qu'un point de vue de ma part pour le bien-être de tous sans aucune exception.
A mon humble avis, il faudra créer un seul et unique revenu individuel pour tous les Algériens de leur naissance à leur décès et qui remplacera tous les autres revenus non gagnés par un travail direct et effectif. Ce revenu individuel sera versé à tout le monde travaillant ou pas ! Ainsi ceux qui ont la chance d'avoir un travail seront plus riches que ceux qui n'en ont pas car en plus de leurs salaires ou de leurs bénéfices tirés de leurs commerces ou leurs services, ils ont eux aussi ce revenu individuel à vie qui les fera vivre décemment même en perdant leur travail, commerces et services (chômage, maladie, limite d'âge, etc.). Ainsi on n’aura pas à cotiser pour avoir une pension de retraite, car celle-ci disparaîtra d'elle-même comme les pensions de moudjahidine et des ayants droit des chouhada, des bourses des étudiants, des allocations familiales, et j'en passe, la liste étant longue, pour n'être remplacés que par un seul et unique revenu qu'est ce revenu individuel à vie pour tous les Algériens ! Et où qu’ils se trouvent dans le monde entier, même en prison ! Cela s'appelle l'égalité sociale ! Chère à tout humaniste digne de ce nom. Dès l'institution de ce revenu individuel à vie pour tout le monde sans aucune exception, on verra une Algérie enfin sans mendiants, sans couffin du Ramadhan, car tous les Algériens et les Algériennes auront de l'argent en travaillant ou pas pour faire face aux dépenses de leur vie. Et de ce fait se sentiront des citoyens à part entière sans aucune discrimination et n'auront plus à devenir harraga ou trafiquants. Et je ne terminerais par mon courriel sans vous dire que tout le monde aura son numéro de Sécurité sociale à la naissance pour être remboursé des médicament et certains soins tout le long de leur vie et que les caisses de retraite et autres institutions tel le ministère des Moudjahidine, pour ne citer que celui-là, disparaîtront d'eux-mêmes car ils n'auront aucune raison d'être. A charge pour ces moudjahidine et leurs enfants et les enfants de chouhada et autres enfants de s'organiser en associations pour défendre leur mémoire sans demander un seul sou car tout le monde se contentera de ce revenu individuel à vie pour tous les Algériens sans exception et d'un travail s’il en a un.
Abdelkader-Kamel Ouahioune
Ouled Yaïch (Blida)