Actualit�s : MEN�E PAR EL-ISLAH ET ENNAHDA
Coordination �islamo-islamique� cherche candidat


La coordination �islamo-islamique�, initi�e par El-Islah et Ennahda, n�a toujours pas d�sign� son candidat � la pr�sidentielle.
Djahid Younsi, secr�taire g�n�ral d�El-Islah indique, cependant, qu�un consensus va se d�gager dans les semaines � venir, expliquant que ladite alliance reste ouverte � �toutes� les personnalit�s politiques �sans exception� et que des cadres de �certains� partis, m�contents des choix de leurs directions, pourraient rejoindre ladite coordination. Profitant de son passage sur les ondes de la Cha�ne I de la Radio nationale, le num�ro un d�El-Islah a tenu � dire que cette initiative n��tait pas conjoncturelle et qu�elle s�inscrivait sur le long terme. Il s�agit, selon l�invit� de la radio, de jeter des passerelles avec les autres partis politiques �toutes tendances politiques�. Il appelle d�ailleurs tous ceux qui se reconna�tront dans la copie finale de cette initiative qui sera officialis�e �bient�t� � l�occasion d�un grand meeting � rejoindre le mouvement pour participer � �la naissance d�un courant islamiste mod�r�, respectueux des lois de la R�publique et qui ne se coupera ni de ceux qui se r�clament d�mocrates ni de ceux qui se r�clament nationalistes �. A la question de savoir si le choix du candidat repr�sentant la mouvance islamiste ne posait pas probl�me, Djahid Younsi a �t� cat�gorique. �La d�cision a �t� prise par notre conseil de la choura. Le bureau national a �t� mandat� pour approuver une candidature. C�est une d�cision irr�vocable�, dit-il. Et si Djaballah se pr�sentait, cela ne brouillerait-il pas les cartes de l�alliance islamiste ? �Non, pas du tout. Chacun est libre de se pr�senter�, se contente de dire Djahid Younsi qui ne cache, cependant, pas ses appr�hensions quant aux conditions dans lesquelles pourrait se d�rouler la pr�sidentielle. �Ce que nous craignons, c�est qu�il n�y ait pas de justice et d��quit� dans les temps d�antenne sur les m�dias lourds pendant la pr�campagne. Les assurances du Premier ministre ne suffisent pas. Nous ne pouvons nous contenter de promesses. D�ailleurs, l�option du retrait de ces �lections n�est pas exclue si nous constatons des irr�gularit�s �, dit-il, ne ratant pas l�opportunit� d�ouvrir le feu sur les partis de l�Alliance pr�sidentielle qui, selon ses dires, �se sont transform�s en comit�s de soutien. Ils n�ont pas pr�sent� un candidat et donc je consid�re qu�ils ne participent pas de mani�re directe aux �lections. C�est un manque de courage�. L�APN en a eu �galement pour son compte puisque Djahid Younsi estime que �l�h�micycle s�est transform� en tribune de publicit� pour les membres du gouvernement qui profitent des interpellations des d�put�s pour faire un bilan de leurs pr�tendues performances�.
N. I.

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