R�gions : SKIKDA
Installation de la commission de wilaya pour les pr�paratifs de la saison estivale


On pr�pare d�j� la saison estivale 2009. La commission de wilaya a commenc� son travail au mois d�octobre. Une s�ance, tenue lundi dernier, a regroup� la Direction du tourisme, le chef de la da�ra de Skikda et les P/APC de Skikda et de Filfila. A l�ordre du jour, l��valuation de l�ex�cution des principales directives de la r�union du 17 novembre 2008, qui s�est tenue au si�ge de la wilaya, en pr�sence du wali, du secr�taire g�n�ral de la wilaya, de 12 directeurs de l�ex�cutif, de 6 chefs des da�ras c�ti�res et 7 P/APC.
Au cours de cette r�union, dix principaux axes d�intervention ont �t� fix�s, � savoir l�ouverture d�autres plages autoris�es � la baignade et de pistes, r�alisation d�escaliers, approvisionnement en eau potable, �clairage public, construction de vespasiennes et de postes de secours au profit de la police, de la gendarmerie et de la Protection civile, l�animation sportive et culturelle, concession des plages, am�nagement d�une autre plage-pilote et prise en charge des eaux us�es d�vers�es dans la plage de A�n-Daoula � Collo. A charge de chaque instance comp�tente d�appliquer sa mission en fonction des moyens disponibles. La prochaine rencontre aura � d�terminer les montants n�cessaires, dans le cadre des PCD et du programme sectoriel, � consacrer pour les op�rations requises. Logiquement, toutes les op�rations lanc�es dans les communes c�ti�res seront financ�es dans le cadre des PCD, hormis celle de Skikda. Quoiqu�il n�ait pas � �carter que cette derni�re sera soutenue financi�rement dans le cas d�une incapacit� d�clar�e. Le wali s�est oppos� au sujet de l�ouverture d�autres plages. On va se suffire, pour le moment, des 20 autoris�es � la baignade � travers les 6 da�ras c�ti�res. La proposition d�ouverture de la plage de Tamanart � Collo est en instance. Au pr�alable, il faut l�aval des services de s�curit�, une inspection minutieuse des risques s�curitaires � encourir devra �tre l��tape d�terminante � toute prise de d�cision. La distribution d�eau potable se fera en fonction des sp�cificit�s de chaque r�gion c�ti�re. Pour celles qui ont un r�seau d�AEP, ce sera la construction des bornes fontaines, les mod�les install�s le long de la c�te de Larbi-Ben-M�hidi et Filfila pouvant servir d�exemple. En revanche, celles qui en sont d�munies seront concern�es par la strat�gie des camions-citernes. Les op�rations d�ouverture des pistes et construction d�escaliers seront aussi lanc�es sur la base d�une �tude bien r�fl�chie. Concernant la da�ra de Skikda, le BET de Belaouar Samia a �t� charg� d��tablir un �tat des lieux de sept plages, quatre de la station baln�aire de Larbi- Ben-M�hidi (la Sir�ne, Larbi- Ben- M�hidi, Plage militaire et la plage Guigue) et trois de Filfila (les plages de Oued G�sob, Oued Gatt et Righa). C�est sur la base de ces diff�rentes recommandations que des travaux seront logiquement entam�s. L��clairage public ciblera seulement trois plages, Rmila (la Marsa), Teleza (Collo) et la Grande Plage. Petite innovation l��t� prochain, les postes de secours, les vespasiennes et toutes sortes d��quipements publics destin�s aux plages seront b�tis en dur. Cette id�e a �t� toujours rejet�e par l�inspection de l�environnement. Cette fois-ci, la loi du littoral sera �outrepass�e� pour des consid�rations d�utilit� publique. Et par le fait aussi que le pr�fabriqu� aurait �t� plus co�teux au budget de l�Etat. En mati�re d�animation sportive, il a �t� vivement recommand� l�organisation de soir�es artistiques au niveau des plages et autres concessions. D�j�, trois sites pourraient �tre affect�s � la r�alisation d�espaces de jeux o� seront implant�s des balan�oires, des terrains de volley, de foot et autres disciplines qui seront d�finies incessamment. Le premier sera apr�s le 3e poste ; le deuxi�me en face du pont s�parant les deux communes, Skikda et Filfila, pr�cis�ment � la plage-pilote de Oued G�sob et le troisi�me entre les deux concessions de Nour Beach et celle de Sa�dallah. Le volet culturel sera �galement pris en consid�ration. La for�t r�cr�ative de Filfila, la plagepilote de Oued G�sob, ainsi que les r�gions de Collo et la Marsa seront �galement cibl�es par des activit�s dans ce domaine. L�am�nagement d�une autre plage-pilote figure aussi dans l�agenda de travail de l��t� prochain. L��tude et le lancement des travaux seront pris en charge par l�APC de Skikda. Le site de la plage de Oued Guigue, se trouvant apr�s la plage militaire, a �t� retenu pour cette op�ration. On pr�voit un prolongement entre les deux plages-pilotes. En dernier lieu, le probl�me des eaux us�es se d�versant dans la plage de A�n Daoula, � Collo, sera r�solu. La DSP, la DHW et l�inspection de l�environnement ont �t� charg�es d�effectuer les analyses n�cessaires. Curieusement, le probl�me pendant et r�current des tentes et celui li� aux entraves � l�investissement h�telier n�ont pas �t� abord�s lors de cette s�ance et des autres. Concernant le premier point, les diff�rentes instructions du wali, premier magistrat de la wilaya, doivent �tre appliqu�es. Au sujet du deuxi�me, plusieurs dossiers sont toujours en attente d�agr�ment au niveau du minist�re de l�Environnement, du Tourisme et de l�Am�nagement du territoire. En revanche, 6 projets on eu leur agr�ment durant le premier trimestre de l�ann�e en cours. Actuellement, c�est la phase finale de d�livrance du permis de construire qui est � signaler. Il s�agit de deux relais routiers (motels) � Hamadi- Krouma et A�n-Zouit, de la conversion de la salle des f�tes de Hachemi, situ�e � Stora, en h�tel et des logements promotionnels de Abd Esmed (Sunvestour), implant�s dans la ZET de Larbi-Ben-M�hidi, en complexe touristique, de la r�alisation par Ramdani d�un complexe touristique et de l�h�tel et salles des f�tes de Medouda, implant�s tous les deux � Filfila. Il y a lieu de souligner qu�habituellement, c�est en f�vrier que la Direction du tourisme cl�ture ses vacances et commence les pr�paratifs. Cette fois-ci, c�est en octobre que le coup de starter a �t� donn�. Action frapp�e du sceau de la pr�maturit�, si l�on peut dire. Pour rappel �galement, les statistiques de la saison estivale �coul�e font ressortir un afflux de 3,5 millions d�estivants ayant fr�quent� les 20 plages autoris�es � la baignade. Une enveloppe financi�re de l�ordre de 197 436 182,15 DA a �t� d�gag�e pour le financement de nombreuses op�rations d�am�nagement et d��quipement des plages durant les ann�es 2006, 2007 et 2008. La saison �coul�e a �t� notamment marqu�e par le lancement d�une exp�rience intervenant dans le cadre des directives du minist�re de l�Environnement, du Tourisme et de l�Am�nagement du territoire. Il s�agit de 14 plagespilotes � travers le territoire du pays. A Skikda, le choix s�est port� sur le site de Oued G�sob, relevant de la commune de Filfila, d�une superficie de 52 000 m2. Les op�rations d�am�nagement du site, de r�alisation d�esplanade, d��clairage public et de construction de postes de vigiles au profit de la Protection civile, la gendarmerie et la police ont n�cessit� un montant avoisinant le 1,5 milliard de cts. Y �taient �galement inclus les travaux de prolongement de la corniche vers Filfila, sur une distance de pr�s de 2 km. Par ailleurs, 30 concessions de plages ont �t� accord�es � des op�rateurs priv�s, soit 9 de plus par rapport � la saison 2007. La plupart d�entre elles ont �t� concentr�es sur la c�te reliant la station baln�aire � la commune de Filfila. A la lumi�re de ces donn�es, on constate que le gros travail est ax� sur la mise � la disposition des plages des �quipements et am�nagements n�cessaires. La culture touristique n�est pas encore inculqu�e � la masse. Le paratourisme fait encore d�faut. L�absence de centres de vacances se fait vraiment sentir. Le camp de la Marsa, ouvert l�ann�e �coul�e au profit des fonctionnaires de la wilaya, ne peut satisfaire les besoins de la r�gion. Il serait temps de revoir la strat�gie en la mati�re, afin d��viter aux groupements scolaires la d�gradation. Ceux-ci sont exploit�s en �t� par les estivants venus de tout le territoire du pays. L�accent est mis toujours sur le relookage d�une seule c�te, celle de Larbi-Ben-M�hidi, une ZET agress�e. Des litiges, des constructions anarchiques, des lotissements non viabilis�s et un paradoxe entre habitations non r�gularis�es et une partie longeant la mer toujours en voie de redynamisation sont les principales caract�ristiques de cette station baln�aire. En revanche, deux ZET vierges peuvent jouer �galement le r�le de catalyseur du tourisme. Il s�agit de Guerbes, relevant de la commune de Djendel- Mohamed-Sa�di, ayant le statut de ZET depuis 89, et Ben Azzouz (la plage de Kef- Fatma) qui sera bient�t agr��e par l�ANDT, l�Agence nationale du d�veloppement touristique.
Za�d Zoheir

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