Actualit�s : PREMIER JOUR DE LA GR�VE DES PROFESSEURS, DOCENTS ET DES MA�TRES-ASSISTANTS EN SCIENCES M�DICALES
Les examens bloqu�s dans les facult�s de m�decine


Le planning des examens des �tudiants en m�decine est s�rieusement perturb�. Au premier jour de la gr�ve illimit�e initi�e par le Syndicat national des professeurs et docents en sciences m�dicales (SNPDSM) et du Syndicat national des ma�tres-assistants en sciences m�dicales (SNMASM), aucun examen programm� pour la journ�e d�hier n�a pu se d�rouler.
Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - A Alger, Oran, Constantine, le constat est le m�me : les professeurs ont boycott� les examens. Une d�cision prise � l�unanimit� par les deux syndicats qui ont choisi sciemment de faire co�ncider ce mouvement de d�brayage avec les examens. Contact� hier, le Pr Djidjeli, secr�taire g�n�ral du Syndicat national des professeurs et docents en sciences m�dicales, a confirm� le blocage total des examens. �Aucun examen n�a eu lieu ni � La Perrine, ni � la Facult� centrale. C�est la m�me situation qui pr�vaut aussi bien � Constantine qu�� Oran pour ne citer que ces villes.� Un constat confirm� �galement par le docteur Belhadj, secr�taire g�n�ral du Syndicat national des ma�tres-assistants en sciences m�dicales (SNMASM) qui assure �galement qu�aucun examen n�a pu se d�rouler hier. La gr�ve, qui risque de se poursuivre plusieurs jours, concerne uniquement le volet enseignement. R�sultat : les cours, les travaux dirig�s et les travaux pratiques de graduation et de post-graduation, les examens de graduation et de post-graduation, les jurys du DEMS, de ma�trise d�assistanat, de docentat, de professorat et de th�se seront bloqu�s. Au niveau de la Facult� de m�decine d�Alger, les �tudiants regroup�s dans la cour � d�faut de pouvoir passer les examens commentaient le mouvement de protestation de leurs professeurs et apportaient leur totale soutien � leur action m�me si certains ont affich� des craintes de voir le planning des cours et des examens totalement chamboul�. A l�origine de cette d�cision, des revendications socioprofessionnelles non satisfaites depuis plus de deux ann�es. Des revendications qui s�articulent autour du �respect et de la reconnaissance des syndicats autonomes en tant que partenaire social � part enti�re, la r�vision de la grille des salaires et du point indiciaire en rapport avec l�inflation galopante, l�ouverture des n�gociations sur le r�gime indemnitaire et un statut digne pour les professionnels de la sant�. La tutelle a-t-elle tent� hier d�ouvrir un dialogue ? �Non�, r�pondent nos deux interlocuteurs. Le d�partement de Harraoubia avait choisi de d�battre sur la forme plut�t que de s�attaquer au fond du probl�me. Le ministre de l�Enseignement sup�rieur avait laiss� le soin � son secr�taire g�n�ral d�envoyer un courrier aux syndicats dans lequel il leur rappelait que �la gr�ve � laquelle vous appelez doit r�pondre aux dispositions l�gislatives r�gissant les conflits de travail et l�exercice du droit de gr�ve, laquelle l�gislation ne pr�voit pas un arr�t de travail ouvert�. Ce � quoi les syndicalistes avaient r�pondu que leur mouvement s�inscrivait dans la l�galit�. Et en d�pit de la formule d�usage dans laquelle le SG de Harraoubia assurait de �la disponibilit� totale et enti�re du minist�re de l�Enseignement sup�rieur et de la Recherche scientifique quant � la poursuite du dialogue autour de vos pr�occupations�, le courant ne passe pas entre les deux parties.
N. I.

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