Régions : PRÉCISIONS
Direction régionale de Sonelgaz


En réaction à votre article paru en date du 3 janvier 2009, intitulé «La Sonelgaz décriée par les habitants de Béni-Yenni» en page 9 et signé Sadek Aït Salem, dont nous estimons que les informations distillées sont complètement fausses et non vérifiées, nous vous demandons de publier aux mêmes lieu et place, conformément à la réglementation, les précisions qui s’imposent :

- Premièrement, nous dénonçons avant tout le simplisme de l’auteur de l’article, qui dénie aveuglément tous les efforts investis et la mobilisation permanente de nos exploitants pour rendre meilleure la qualité de la fourniture dans la région de Béni-Yenni précisément.
- Deuxièmement, nous affirmons avec force insistance qu’aucun incident, autrement dit déclenchement, n’a été enregistré sur le départ Tassaft, qui alimente les localités citées dans l’article, durant toute l’année 2008, dont le salut revient aux actions d’entretien effectuées par nos équipes techniques sur les réseaux de moyenne tension. Nous infirmons par conséquent l’existence de chutes de tension quelconques dans les localités citées. Il convient de dire par contre qu’une seule avarie de transformateur (100 KVA) qui alimente une partie infime du village Aït Eurbah a été enregistrée en date du 26 juillet 2008, laquelle a été prise en charge le lendemain, en remplaçant le transformateur en question. Et pour finir, nous estimons qu’il aurait été préférable que l’auteur prenne attache avec nos services pour avoir les éléments d’information nécessaires à son article avant de verser dans des allégations gratuites.
Le directeur régional

Réponse aux précisions
A lire vos précisions, on dirait que nous ne parlons pas de la même région tellement la réalité est beaucoup «plus sombre» que vos tentatives de faire croire que la situation dans les régions du «bassin noir» a connu une amélioration de la qualité de fourniture même si, comme nous l’avons d’ailleurs écrit, certains villages ont vu leurs réseaux d’alimentation refaits en torsadé, rien de plus. Cependant, affirmer et avec force insistance qu’aucun incident n’a été enregistré durant l’année 2008 sur «le départ Tassaft» est une contre vérité, pour ne pas dire plus. Des cas de danger de vos installations ont été à maintes fois signalés, comme au village Aït Ali Ouherzoune ou ailleurs et les rapports et les écrits aussi bien de l’APC que des comités de villages son là pour en témoigner. Quant à l’incident du mois de juillet 2008 au village Aït Eurbah, vous êtes apparemment mal informé ou vous voulez cacher la vérité. Dans ce village, c’était une panne de dix jours durant lesquels certains foyers ont vécu dans le noir alors que les autres ont eu une surcharge d’électricité qui a grillé leurs équipements électriques. La panne est peut-être due au transformateur qui est effectivement avarié, mais dire qu’elle a été prise en charge le lendemain par le remplacement du dit transformateur est un mensonge, sinon pourquoi a-t-il fallu l’intervention d’Alger de votre directeur général en personne pour que vos agents daignent prendre en charge le problème ? Quant au transformateur, il est toujours le même, il n’a été ni réparé et encore moins changé. Et c’est justement à cause de la vétusté et de la faiblesse des capacités de ce transformateur que les chutes de tension et les coupures de courant dont vous infirmez l’existence, sont quasi quotidiennes. Vous pouvez le confirmer par la brigade de la gendarmerie de Tassaft qui connaît très bien le problème. Par ailleurs, nous vous invitons à prendre attache avec votre représentant de Larbaâ- Nath-Irathen qui a pris part à la réunion organisée le 5 janvier courant par le chef de la daïra de Beni-Yenni avec les élus locaux, les subdivisionnaires et la société civile. Il vous fera certainement le compte rendu du procès en règle qui a été fait à votre entreprise. Et il vous faudra «consentir beaucoup d’efforts» pour régler le problème, car le délai que vous a accordé le chef de la daïra jusqu’au samedi 10 janvier, sonne comme une mise en demeure…
Sadek Aït Salem





Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/01/13/article.php?sid=78109&cid=4