Deux personnes dont une femme, d�c�d�es par asphyxie au monoxyde de carbone, un homme �g� de 56 ans, victime de l�explosion d�une bouteille de gaz, une handicap�e d�couverte calcin�e dans son appartement, une m�re de famille abandonn�e sans vie apr�s avoir �t� percut�e par un automobiliste qui a pris la fuite et des explosions de gaz ayant caus� des br�lures � trois personnes, dont un b�b� de 2 ans. Tel est le macabre bilan �tabli ces derniers jours par les services de la Protection civile de la wilaya de Annaba.
Les d�c�s, auxquels s�ajoutent de nombreux bless�s, victimes de gaz ou d�accidents de la circulation, ont �t� caus�s par les pluies qui se sont abattues sur la wilaya de Annaba. Ces derni�res quarante- huit heures, les pluies torrentielles �taient accompagn�es de vents violents soufflant � 80 km/h. Ces vents, qui n�ont heureusement pas engendr� des pertes humaines, ont caus� des d�g�ts tr�s importants sur tout le territoire de la wilaya. Des habitations et des �tablissements publics ont �t� endommag�s, imposant de ce fait l��vacuation des occupants dont des �l�ves de diff�rentes �coles. Cependant, les �l�ments de la Protection civile, en alerte maximum, sont intervenus une trentaine de fois dans de nombreux quartiers, cit�s et localit�s. Ils ont proc�d� au sauvetage et � l��vacuation de plusieurs familles, dont la vie �tait menac�e par des incendies, des �lectrocutions ou l�effondrement des murs et toitures de leurs habitations, par des chutes de c�bles �lectriques, r�servoirs d�eau, arbres, antennes paraboliques, balcons ou paliers d�immeuble. Ces interventions, effectu�es avec c�l�rit� et supervis�es par le colonel Ferroukhi, directeur de la Protection civile � Annaba, ont n�cessit� de gros moyens. Outre des vies humaines sauv�es d�une mort certaine, elles ont permis de d�gager en un temps record plusieurs routes obstru�es par des troncs d�arbres et autres objets h�t�roclites, l�extinction des incendies, la s�curisation des lieux et le r�tablissement de l��lectricit� et du gaz par la Sonelgaz, dont les diff�rentes structures ont �t� tr�s sollicit�es.
A. Djabali

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