L�assembl�e g�n�rale de la F�d�ration de football aura lieu aujourd�hui � l�h�tel Riadh de Sidi-Fredj. L�ordre du jour portera sur l�adoption des bilans consolid�s de Hamid Haddadj. Mais pas seulement.

En effet, outre la c�r�monie de tirage au sort pr�vue � la fin des travaux de l�AG, les membres de l�assembl�e �voqueront certainement l�avenir de la FAF, particuli�rement la succession de M. Haddadj, intronis� en mars 2006. Une premi�re r�union informelle s��tait tenue mardi dernier �� Tunis, en marge de la finale de la coupe de l�UNAF entre l�ES Tunis et la JSMB. L�bas, les invit�s alg�riens de l�UNAF ont longuement discut� de la strat�gie � adopter lors du conclave �lectif du 16 f�vrier prochain. Il y avait plusieurs pr�sidents de clubs, des journalistes qui font l�opinion sportive en Alg�rie mais aussi d�anciens responsables de la FAF et de la LNF. Le sc�nario choisi, � en croire des sources cr�dibles, est de pousser l�ancien pr�sident de la FAF durant la p�riode 2001-2006 � reprendre du service. Un choix qui risque n�anmoins de buter sur des interf�rences dont les initiateurs de cette action de rep�chage ne semblent pas mesurer l�importance. Aussi importante que l�agonie dans laquelle le sport-roi est enfonc�. L�homme providence ne pourrait pas postuler � cette mission de r�animer une discipline meurtrie par tant d�ann�es de bricolage et de fuite en avant. Ceci en d�pit des moyens colossaux mis � la disposition d�une f�d�ration qui n�a r�colt� que humiliations et �checs. Le tout sur fond de reniements, de d�chirements et de scandales. Nos sources invoquent l�impossibilit� � ce candidat, affubl� par certains du statut de candidat du pouvoir, de courir plusieurs li�vres � la fois. C�est la m�me indisposition qui avait �t� retenue pour �liminer Mustapha Larfaoui de la course � la pr�sidence du COA. Le football, ayant besoin d�une attention particuli�re et soutenue, ne peut se permettre un mandat de gestion t�l�guid�e � distance. Notre interlocuteur va m�me jusqu�� la crainte d�une indigestion exprim�e par les pouvoirs publics au sujet d�un come-back qui pourrait g�n�rer les m�mes effets qu�� l�automne 2005, et cette d�b�cle de l�EN � Annaba face au Gabon qui, faut-il le rappeler, a provoqu� un grave sentiment de r�volte tant chez les fans des Verts que chez les plus hautes autorit�s du pays. Ces derni�res, qui mesurent la port�e politique d�une renaissance du football, verraient, par contre, d�un bon �il l�av�nement d�une personnalit� qui scellerait la rupture avec le pass�. Plusieurs noms circulent dans le milieu footballistique mais aussi au sein des sph�res d�cisionnelles du pays. L�avant- campagne entam�e � Tunis se poursuivra jusqu�au 1er f�vrier, date limite pour le d�p�t des candidatures. A celles sans cesse cit�es par les m�dias, viendraient s�ajouter des faire-valoir mais surtout les vrais candidats de la relance du football.
M. B.

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