R�gions : DJELFA

Hommage au grand chef Mohamed Boussa�d
Boussa�d Mohamed �tait une figure embl�matique du scoutisme dans les r�gions du Centre et du Sud. Il �tait un grand chef scout, admir� et surtout adul� par les jeunes. Il �tait le p�re spirituel du mouvement et un membre actif de l�Association des oul�mas de feu Abdelhamid Benbadis. Il fut �galement adjoint au maire de Djelfa.

N� en 1909 � Gala�d (wilaya de B�ja�a), feu Boussa�d a grandi � Djelfa et y resta jusqu�� la fatidique journ�e du 27/11/1990 o� il rendit l��me � l��ge de 81 ans. Il re�ut la m�daille du m�rite national une semaine avant son d�c�s. Il participa au Jamboree international de Moissons (France) avec une patrouille des �claireurs du groupe El-Amel de Djelfa. Il �leva le scoutisme � Djelfa au deuxi�me rang au niveau national (apr�s Tizi-Ouzou). En 1939, il cr�a, avec quelques-uns de sa g�n�ration, le fameux groupe El-Amel, qui deviendra un mod�le de travail et de s�rieux. Djelfa n�a pas oubli� �le grand chef Boussa�d� et un hommage lui a �t� rendu la semaine pass�e, par plus d�un millier de scouts, tous �ges confondus. Une exposition photos et des d�bats ont �t� organis�s pour comm�morer le 18e anniversaire de sa mort. Avant son d�c�s, il ne cessait de dire � ses nombreux compagnons qui venaient le voir chez lui, terrass� par une longue maladie : �Malheur � celui qui verra s��teindre le flambeau dans ses mains.� Un de ses compagnons, M. Touat Miloud surnomm� �le routier�, a dit � cette occasion : �Non, Boussa�d, tu as laiss� suffisamment d�adeptes derri�re toi pour que le flambeau reste toujours allum�.�
Bekai Ben-Said

Des �tudes sur la recr�ation de la patine du d�sert
Des chercheurs, des arch�ologues et des professeurs d�universit� de 8 pays (Alg�rie, Allemagne, France, Italie, Finlande, Egypte, Maroc et Tunisie) se penchent sur les effets des changements climatiques et la recr�ation de la patine du d�sert. Cette derni�re est un d�p�t qui prend des couleurs avec le temps et qui se forme sur les anciens rochers, sur lesquels on trouve grav�es des oeuvres rupestres. Ces chercheurs sillonnent les pays ayant des sites de gravures rupestres pour y faire des �tudes et des exp�riences afin de faire revivre la patine du d�sert. Djelfa est l�une des r�gions qui int�resse ces chercheurs, au vu de ses sites merveilleux de gravures rupestres (Zakar et Taadmit surtout). Le docteur Malika Hachid, qui conna�t bien la r�gion et ses sites, y vient souvent pour �tudier la possibilit� de pr�server cette richesse pr�historique et recr�er la patine du d�sert. Ces chercheurs travaillent �galement sur les modifications climatiques et le reflet du changement socio�conomique de l�art rupestre au Sahara. Les divergences climatiques et/ou adaptatives entre le Sahara central et l�Atlas saharien sont �galement des sujets �tudi�s dans ce m�me domaine. La recherche des donn�s sur la texture et la composition de la patine, l��tude et les proc�d�s de la recr�ation, l��tude de l�exp�rience de la biomin�ralisation sont des actions men�es conjointement par plusieurs pays pour trouver une solution durable de recr�ation. La r�habilitation de l�art pr�historique (le repatinage) qui est une sorte d�incision grav�e � la poudre est une exp�rience qui a d�j� donn� ses fruits et qui a tendance � se g�n�raliser. Signalons, enfin, que cette op�ration est sous l��gide de la Commission europ�enne de recherche, approuv�e et appuy�e par le minist�re de l�Environnement et du Tourisme. L�Office national de la recherche g�ologique et l�association des Amis du Tassili y participent �galement.
B. B.

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