Sports : FOOTBALL
LA FAF BOUCLERA LE PROCESSUS DE RENOUVELLEMENT DES INSTANCES SPORTIVES NATIONALES
Un pl�biscite pour le bouquet final


Le football bouclera ce matin, lundi 16 f�vrier, le processus de renouvellement des instances sportives nationales. Une op�ration entam�e en janvier dernier et qui a touch� 42 f�d�rations et associations sportives nationales.
La famille du football devra, contrairement aux autres d�membrements du mouvement sportif national, ex�cuter un simple geste : lever la main pour signifier le retour de Mohamed Raouraoua au poste de pr�sident de la FAF. Le revenant pr�sident de la FAF, organe pour lequel le d�cret 05-405 a �t� pondu, se trouve, conjoncture oblige, autrement mieux servi que le pr�sident de la R�publique qui sollicite un troisi�me mandat, au m�me titre que d�autres candidats que d�aucuns affublent du statut peu enviable de li�vres. Pour Raouraoua, la course se fera en solo, sans concurrents, ni li�vres. Cela nous rappelle le (re)passage du m�me Raouraoua au sein du CE de la CAF, qui s�est op�r� apr�s le forfait du candidat libyen. En novembre 2001, aussi, Raouraoua a d� faire le chemin El- Hamma (Sofitel) -D�ly-Brahim sans encombres. Candidat du pouvoir, sorti de la pochette des experts du MJS, le vainqueur de l��lection du 8 novembre 2001 a distanc� Rachid Bouabdallah (146 voix contre 61). L�autre Rachid, Mekhloufi, l�ex-vedette des St�phanois et de l��quipe du FLN, n�a m�me pas pu concourir. Il a compris que les jeux �taient faits, ailleurs. Le 21e pr�sident de la FAF avait fait de son mandat celui de la relance du football. La cr�ation d�une Ligue nationale de football �tait son premier chantier. Le retour au premier plan des Verts devait servir, aux yeux de l�ancien commissaire de l�ann�e de l�Alg�rie en France, de vitrine imparable pour am�liorer l�image du pays� Un mandat plus tard, l�Alg�rie a (re)compris que les promesses sont faites pour ne pas �tre tenues. Le sport roi conna�tra alors sa plus grave crise depuis le 21 octobre 1962, date de la mise en place de la premi�re f�d�ration de football de l�Alg�rie ind�pendante�Au d�tour d�un interm�de t�l�guid�, Raouraoua reprendra le flambeau � Hamid Haddadj, son ami et confident qui assurera l�int�rim avec d�autres moyens, mais pour des �exploits� pas bons � rappeler. Si Raouraoua a esp�r� un retour de bon �cho suite � l�exp�dition de Sousse, Haddadj a longtemps compt� sur le titre arabe de nos f�minines arrach� en Egypte pour redorer son blason. Les deux amis ont commis, concernant la gestion du volet technique de leur mandat, la m�me erreur : celle de compter sur des coop�rants techniques �tr�s bon march�, mais dont la tenue morale, plus que les r�sultats de l�EN, n�inspirait gu�re la confiance de chacune des composantes de la famille du groupe Alg�rie. Fin du flash-back. Les trois font la paire� L��lection du pr�sident de la FAF �tant une simple formalit�, celle devant sortir des urnes le nom du 3e pr�sident de la Ligue nationale de football ne devrait pas non plus d�roger � la r�gle. Entre Ali Malek, pr�sident sortant, et son pr�d�cesseur, Mohamed Mecherara, la bataille a �t� r�gl�e depuis belle lurette. Depuis novembre dernier exactement, quand Hamid Haddadj d�cidera de mettre fin au r�gne de Ali Malek � la t�te de la LNF. Les �v�nements qui ont suivi �cette r�volution de palais� ont servi l�ami du candidat du pouvoir. En effet, Mohamed Mecherara, lui aussi parti de la LNF sur la pointe des pieds, a conditionn� son retour par celui de Raouraoua. Mecherara a exp�di�, sous la pression, des dossiers moins lourds, lors de son premier passage dans les bureaux de la LNF. La m�moire de certains pr�sidents de club semble courte. La gestion de Mecherara n��tait pas meilleure que celle de Malek. Ce dernier dut composer avec l�av�nement de nombreuses nouvelles comp�titions lanc�es par l�Uafa et l�Unaf, instances dont la coordination des �preuves interclubs rel�ve des pr�rogatives de� Mohamed Raouraoua. Les dossiers que la LNF de Ali Malek a eu � traiter ne pouvaient conna�tre une suite scandaleuse, n��tait le g�nie de la FAF pr�sid�e par Hamid Haddadj, l�ami des deux amis. Ali Malek pensait bien s�offrir l�estime, � d�faut d�un appui sinc�re et effectif, des clubs de D1. Mal lui en prendra, car ce sont ces m�mes clubs, qui ont fait le gu� pour que Raouraoua retrouve son poste � D�ly-Brahim, qui sont all�s qu�mander un comeback de Mecherara. Des pr�sidents qui ont explicit� leur adh�sion par les comp�tences av�r�es dans la gestion du football de Raouraoua et son ami Mecherara. Sontils eux-m�mes comp�tents pour juger de la comp�tence des autres ? Le football n�ayant jamais �t� une science exacte, l�Alg�rie continuera � payer, sans compter, ses politiques suicidaires. Car, tout compte fait, on ne fait point du neuf avec du vieux.
M. B.

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