R�gions : REGROUPEMENT R�GIONAL DE LA F�D�RATION NATIONALE DES AGENCES IMMOBILI�RES � ORAN
R�actions mitig�es contre le nouveau d�cret


La F�d�ration nationale des agences immobili�res a organis�, jeudi dernier, un regroupement r�gional de ses adh�rents pour d�battre avec eux du contenu du d�cret ex�cutif promulgu� le 18 f�vrier et r�gissant l�activit� des agences immobili�res.
Un d�cret qui vient, en fait, r�glementer cette profession o� nombre de d�passements ont jet� le discr�dit sur l�ensemble des agences immobili�res. Au vu des d�bats et �changes de cette rencontre r�gionale, les appr�ciations divergent au sein de la profession. Si pour certains la promulgation de ce d�cret est un acquis, pour d�autres les usages mis en place par la FNAI font qu�il n�y avait pas vraiment de vide en la mati�re. Ces divergences sur cette question ont finalement �t� aplanies, puisque l�ensemble des agences immobili�res avouent leur d�ception quant au contenu du d�cret et les repr�sentants de la FNAI d�insister que leurs propositions n�ont pas �t� retenues par les minist�res de l�Habitat et du Commerce dans cette version finale du d�cret ex�cutif. Ainsi, les principaux points de divergences sont les articles 8, 34 et 40, c�est-�-dire ceux ayant trait � la formation, le bar�me et les conditions d�agr�ments. En effet, la FNAI d�plore que ledit d�cret pose comme exigence pour l�obtention d�un agr�ment que l�agent immobilier soit titulaire d�un dipl�me sup�rieur dans le domaine juridique, �conomique et commercial et d�une exp�rience de 3 ans minimum. Si la majorit� des agents immobiliers ont, certes, plus de 10 ans d�exp�rience, ils ne poss�dent pas de dipl�me. D�s lors, que va-t-il advenir de ces derniers ? La FNAI rappelle qu�elle a, en concertation avec la tutelle, mis en place un programme de mise � niveau et de formation. Une convention a �t� sign�e avec un institut qui a d�gag� 9 modules de formation �le minist�re n�a pas pris en compte cet aspect, c�est pourquoi nous demandons aux autorit�s de revoir l�application de cet article pour les anciennes agences et de reconna�tre que la formation �quivaut � un dipl�me sup�rieur�, explique l�un des intervenants. La question des bar�mes, jug�s trop bas, est aussi d�cri�e, car remettant en cause le montant per�u par les agences immobili�res lors des transactions. L�article relatif aux conditions d�obtentions d�agr�ments, l� aussi, ne fait pas l�unanimit�, notamment l�exigence d�une assurance et d�un cautionnement permanent pour la garantie des engagements vis-�-vis des clients. Les participants d�clarent, dans leur majorit�, n�avoir pas les ressources suffisantes pour satisfaire ce cautionnement. Et la F�d�ration de rappeler qu�elle avait en son temps propos� � la place la cr�ation d�une mutuelle. Au terme de la rencontre, la FNAI s�est engag�e � solliciter � nouveau le minist�re pour obtenir la r�vision de plusieurs articles.
Fay�al M.

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