Les jours se suivent et se ressemblent pour les praticiens de la sant� publique, en gr�ve depuis mardi dernier.
Rosa Mansouri - Alger (Le Soir) - Le mouvement de protestation d�clench� par le Syndicat national des praticiens de la sant� publique (SNPSP) se poursuit dans l�indiff�rence totale des pouvoirs publics. Mis � part le communiqu� publi� au deuxi�me jour du d�brayage, par le minist�re de la Sant�, de la Population et de la R�forme hospitali�re, faisant suite � une d�cision de la chambre administrative de la cour d�Alger ordonnant l�arr�t de la gr�ve, aucune autre information n�est venue apporter une lueur d�espoir aux praticiens de la sant�. M�decins g�n�ralistes, pharmaciens, chirurgiens dentistes se dirigent tous les matins vers leur lieu de travail, enfilent leurs blouses blanches, font le tour de leurs services, avec le sentiment partag� entre leur d�termination � aller au bout de leur action et celui de voir les malades p�tir de l�attente, un service minimum �tant n�anmoins assur�. Le taux d�adh�sion � la gr�ve �tait hier de 78 %, a-t- on appris du pr�sident du syndicat, M. Benseba�ni. Notre interlocuteur a indiqu� que tant que �les pouvoirs publics ne daignent pas apporter de r�ponses aux revendications des praticiens, la gr�ve va continuer�, et de pr�ciser que �seul le conseil national du syndicat est habilit� � prendre une d�cision de suspension de la gr�ve�. Ainsi, poursuite de la gr�ve pour les praticiens et mutisme pour les autorit�s. Cette situation complexe accentue le ras-lebol des citoyens pour les prestations hospitali�res publiques et ne peut que les encourager � tourner le dos au secteur public, en se dirigeant vers le secteur priv�. L� au moins, le malade est re�u avec dignit� et trait� avec consid�ration.
R. M.

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