Les services de police de seize pays ont entam� mercredi � Monaco, � l'initiative d�Interpol, une r�union de travail de deux jours visant � coordonner leur lutte contre le gang international de voleurs de bijoux des �Pink Panthers�.
Des enqu�teurs autrichiens, belges, fran�ais, espagnols, japonais, italiens serbes, mont�n�grins, suisses ou encore originaires des Emirats arabes unis doivent faire le point et �changer des informations sur cette organisation criminelle aux membres principalement issus des pays de l�ex- Yougoslavie et tous sp�cialis�s dans le braquage � main arm�e de bijouteries de luxe. �Le nombre important de d�l�gations pr�sentes � cette r�union montre qu�il faut maintenir la vigilance face � un groupe criminel aussi actif, pour poursuivre son d�mant�lement �, a soulign� � l�ouverture de la r�union Paul Masseron, conseiller mon�gasque de gouvernement pour l�Int�rieur. Il s�agit de la troisi�me r�union de ce type depuis juillet 2007 et la mise en place, � l�initiative de la direction de la s�ret� publique mon�gasque, d�un un groupe sp�cialement d�di� � la traque des �Pink Panthers� au sein d�Interpol. Monaco, mais �galement la Suisse, le Liechtenstein, les Pays-Bas, le Japon ou l�Angleterre comptent parmi les pays o� s�vit depuis une dizaine d�ann�es cette bande � g�om�trie variable, dont le montant total des forfaits est estim� � quelque 110 millions d�euros pour 120 vols � main arm�e pr�sum�s. Selon Emmanuel Leclaire, sous-directeur des organisations criminelles et des stup�fiants au secr�tariat g�n�ral d�Interpol, une trentaine de pays partagent d�sormais des informations polici�res dans le cadre du projet �Pink Panthers�. Cette coop�ration a permis de nombreuses identifications, parfois suivies d�arrestations en France, au Japon, � Monaco ou en Serbie, a soulign� M. Leclaire. Deux membres pr�sum�s du gang, serbe et bosniaque, ont �t� interpell�s �en rep�rage� � Monaco en octobre 2008. Trois autres ressortissants serbes ont �t� condamn�s en d�cembre par la cour d�assises de Savoie (est) � des peines allant de 6 � 15 ans de prison pour une s�rie de braquage de bijouteries fran�aises.

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