
Femme magazine : Rhinite QUAND LE POLLEN VOUS MONTE AU NEZ !
Les beaux jours reviennent avec le printemps. Mais c’est aussi la fête des pollens, des nez bouchés et des yeux qui pleurent pour des milliers d’allergiques. Outre le célèbre «rhume des foins», la rhinite allergique peut revêtir des formes non saisonnières. Acariens, poils d’animaux, moisissures… Pour déterminer le coupable, il faudra mener une véritable enquête. Gare aux allergènes !
On peut distinguer deux types de rhinite allergique. D’une part, les
rhumes des foins survenant chaque année à la même saison et associés à
des conjonctivites suite à l’arrivée des pollens. D’autre part, les
rhinites allergiques chroniques “perannuelles” durent toute l’année.
Souvent associées à l’asthme, elles sont dues aux allergènes
domestiques.
Partez à la chasse aux acariens
Le principal allergène domestique est contenu dans les déjections des
acariens. Ces arthropodes se nourrissent des peaux mortes humaines
(squames), abondantes dans les matelas, oreillers et moquettes. En
milieu humide et chaud, ils prolifèrent à grande vitesse. Bien qu’ils
soient présents en milieu domestique toute l’année, on note deux pics
saisonniers avril-mai et septembre-octobre. On connaît ainsi une
recrudescence des manifestations chez les patients allergiques. Bien
qu’il soit impossible d’éradiquer totalement les acariens, certaines
mesures peuvent être prises en particulier dans la chambre à coucher.
- Evitez les moquettes et privilégiez les parquets, carrelage et vinyle
;
- préférez les matières synthétiques pour les rideaux et la literie ;
- de la même manière, il faut évacuer les vêtements, les jouets en
peluche et les animaux domestiques ;
- aérez régulièrement la chambre et évitez un chauffage trop important ;
- lavez régulièrement cette pièce et utilisez des housses antiacariens
pour les matelas et oreillers.
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