Actualit�s : LES ADVERSAIRES DE BOUTEFLIKA D�NONCENT LE PARTI-PRIS DE L�ADMINISTRATION
J�r�miades �lectorales


Les adversaires de Abdelaziz Bouteflika commencent � se plaindre du parti-pris de l�administration en faveur du pr�sident-candidat. La Commission politique nationale de surveillance de l��lection pr�sidentielle � cens�e �tre ind�pendante � et la t�l�vision d�Etat font l�objet de vives critiques.
Tarek Hafid - Alger (Le Soir)-Le groupe des � cinq� regretterait-il d�avoir particip� � l��lection pr�sidentielle ? Il semble bien que oui � entendre les plaintes et les j�r�miades. A commencer par Ali Fawzi Reba�ne qui a menac�, dimanche, de se retirer de la course. �Si la situation demeure en l��tat, ils continueront seuls la course �lectorale�, a-t-il lanc� �, partir de A�n-Turck. Affirmant �tre victime �d�une injustice �, Reba�ne a d�nonc� �l�h�g�monie du syst�me en place sur les m�dias et la Commission politique nationale de surveillance de l��lection pr�sidentielle�. Pour lui, �la campagne �lectorale est truff�e de scandales�. �Je r�digerai un rapport d�taill� sur les d�passements graves qui ont �maill� la campagne �lectorale et je le remettrai en mains propres � Ban Kimoon �, a-t-il d�clar�. Lundi, c��tait au tour de Djahid Younsi de d�noncer le parti-pris en faveur de Abdelaziz Bouteflika. Le candidat islamiste a d� organiser une conf�rence de presse � A�n Defla pour rendre public les d�passements commis par les responsables de la t�l�vision d�Etat. Il a en outre cit� le cas d�une �mission cens�e sensibiliser les citoyens � participer au scrutin du 9 avril mais, qui en fait, faisait les louanges de Abdelaziz Bouteflika. M�me Louisa Hanoune s�est mise de la partie. Lors d�un meeting anim�e lundi � l�ouest du pays, elle a r�v�l� � l�assistance avoir vu des fonctionnaires coller des affiches d�un candidat sur le fronton d�une administration. Hanoune, qui semble s��tre soumise � une certaine �obligation de r�serve�, �vitera toutefois de citer le nom du candidat� Ce n�est pas le cas de Mohamed Sa�d qui a �mis des critiques acerbes d�s le premier jour de campagne. �Nous assistons � une mise en condition de l�opinion publique. A la t�te de la commission de l�organisation des �lections, ils ont install� un sp�cialiste de la fraude (Ahmed Ouyahia) et la commission politique de surveillance du scrutin est au service d�un seul candidat �, a lanc� Mohamed Sa�d lors du meeting de la salle Atlas. La direction de campagne de ce candidat ne tardera pas � saisir la Commission politique nationale de surveillance de l��lection pr�sidentielle suite � des incidents qui se sont produits � la sortie de ce meeting. En effet, les repr�sentants de Mohamed Sa�d ont d�nonc� l�absence des forces de l�ordre aux abords de la salle Atlas.
T. H.

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