A Guelma, il n�y a visiblement plus aucun trottoir qui ne soit squatt� par des personnes s�autoproclamant gardiens de parking. A peine l�automobiliste tente-t-il de se garer que des jeunes munis g�n�ralement de gourdins, en guise d'instrument de dissuasion, lui r�clament un d� nullement m�rit�.
Dans tous les coins de la ville, les automobilistes sont rackett�s quotidiennement par ces pseudo-gardiens de parking dans l�impunit� la plus totale devant le silence des �lus locaux de l�APC de Guelma, une commune mosa�que. Les automobilistes trouvent de plus en plus de mal � d�busquer une place pour se garer. Le parc automobile � Guelma-ville est satur�. L�absence de parkings publics et l'exigu�t� de la ville rendent le stationnement extr�mement difficile. Les quelques parkings priv�s existants ne sont pas am�nag�s et ne r�pondent � aucune norme d�usage. Au centre-ville de Guelma : placette du 8-Mai- -45, boulevard Souidani- Boudjema�, square Seridi� pour prendre un caf� de 15 DA, un automobiliste doit payer 30 DA de plus. �Ce n�est pas normal, stationn� � quelques m�tres du si�ge de la wilaya, un citoyen doit payer 30 DA pour rien. Il faut que cela s�arr�te !� d�clare un homme que nous avons rencontr� devant le si�ge de la Cnas � Guelma, juste en face de la direction de la sant� et de la population. Les parkings sauvages poussent comme des champignons � Guelma. D�s qu�un espace est �fr�quent� par des automobilistes, des jeunes ch�meurs sautent sur l�occasion et en font un parking payant. Le centre-ville de Guelma est en passe de devenir une gigantesque aire de stationnement. Pour devenir �patron� d�un parking, il faut une autorisation de l�APC. �C�est tr�s facile de l�avoir�, nous dira un jeune homme de 27 ans qui garde une ruelle en plein centre-ville. Il dit que le parking lui a �t� lou� par un �patron� qui a eu l�autorisation des �lus locaux.
A . Boudeffa

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