Moussa Touati sera tr�s critique envers le pouvoir dans son intervention qui a dur� 30 minutes, ce jeudi matin � la salle El-Feth de Mascara archicomble. Ceux qui sont au pouvoir ne se sentent plus concern�s par l�Alg�rie, une fois qu�ils ont quitt� celui-ci, car ayant assur� leurs arri�res sur l�autre rive, aura-t-il d�clar�.
Le leader du FNA a, au cours de toute son intervention, tir� � boulets rouges sur ceux � qui il reprochera d�avoir confisqu� la parole au peuple, en s�interrogeant : �O� est la d�mocratie quand on ne respecte pas la volont� populaire et qu�on continue � pratiquer la fraude !�. Depuis 46 ans, poursuivra-t-il, on a fait abstraction de la souverainet� populaire et on continue � mentir au peuple. C�est une minorit� qui monopolise la d�cision dans notre pays, o� tout est faux, ajoutera Moussa Touati. Il pr�nera l�alternance entre les g�n�rations. Abordant le volet recettes p�troli�res et gazi�res, il fera remarquer que les r�alisations sont en disproportion avec celles-ci. Et l�, il ouvrira une parenth�se sur la r�alisation de un million de logements annonc�e et l�autoroute Est-Ouest. Sur ce dernier point, il questionnera l�assistance. �Les laboratoires alg�riens ont-ils certifi� que l�autoroute Est-Ouest r�pondra aux normes internationales.� Il �corchera ensuite l�administration en annon�ant qu�on a fait appel aux entreprises et commer�ants pour collecter de l�argent destin� � la campagne �lectorale. �Quelle sera alors la compensation�, demandera Touati. �Elle se fera, r�pondra-t-il, sous forme d�all�gement d�imp�t, alors que celui-ci devrait �tre destin� � la construction d��coles et h�pitaux.� Toujours dans le volet critique de l�administration, il fera savoir que sa composante est souvent �pargn�e, alors que les �lus comme les P/APC par exemple, ne cessent d��tre poursuivis en justice. Qui d�entre vous n�a pas �t� contraint de faire dans la corruption avec l�administration�, s�interrogera- t-il. Il �voquera �galement la presse qui, soulignera-t-il, fait face � des pressions et des tentatives de b�illonnement. Certains journaux sont priv�s de publicit� et l�on veut ainsi les asphyxier financi�rement, lancera- t-il. Le quotidien de l�Alg�rien est fait de mis�re, maladies et autres maux. Voil� pourquoi le FNA veut changer les choses. Je repr�sente cette alternative, conclura Moussa Touati.
M. Meddeber

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