Actualit�s : ELLE POURRAIT BEAUCOUP �CONOMISER � LA TR�SORERIE DE LA CNAS
La chirurgie de la main peine � se d�velopper en Alg�rie


Deux volets g�n�riques, � savoir des conf�rences d�enseignement pour la premi�re journ�e et un programme op�ratoire pour la seconde, ont �t� � l�ordre du jour, des deuxi�mes journ�es de chirurgie de la main, organis�es samedi et dimanche derniers � l�auditorium de la facult� de m�decine de Constantine, situ�e au Chalet des-Pins.
Les conf�rences avaient pour th�me �les substituts osseux, les arthroses digitales, l�arthroscopie du poignet et les extenseurs de la main�. Le programme op�ratoire a plut�t �t� dispens� au niveau du service de chirurgie orthop�dique et traumatologique du CHU de la ville, dont l�unit� �SOS mains� est l�initiatrice de ces journ�es scientifiques. Ce s�minaire s�inscrit, selon son directeur scientifique et non moins sp�cialiste de la chirurgie de la main, le Pr B. Lakehal-Ayat en l�occurrence, dans la perspective du d�veloppement de cette chirurgie qui peine � gagner sa place en Alg�rie malgr� les avanc�es r�alis�es dans ce domaine partout dans le monde. �C�est une chirurgie qui commence � s�introduire en Alg�rie mais il y a des gens qui ne veulent pas que �a avance. Honn�tement, je ne peux m�arr�ter l�-dessus. C�est tout ce que je peux dire�, l�chera le Pr Lakehal-Ayat, �vasif. Quoi qu�il en soit, ce dernier a donn� la premi�re conf�rence de la journ�e de samedi sur la question des substituts osseux. Une technique moderne qui consiste, selon le conf�rencier, � mettre ces produits, dont la composition est presque identique � celle de l�os, dans des cellules de souche qui re�oivent le signal et fabriquent l�os � partir de ces produits. Progressivement, continuera- t-il d�expliquer, l�os remplacera ces produits et donnera des r�sultats probants. Cette technique permettra, selon ses dires, de faire l��conomie de milliards de centimes d�pens�s annuellement en guise d�indemnit�s pour les gens souffrant de traumatismes de la main. �Ces traumatismes engendrent des arr�ts de travail tr�s longs. Et si la Cnas a d�bours� 100 milliards l�an dernier en termes d�indemnit�s y aff�rentes, l�on ne peut m�me pas �valuer le co�t des arr�ts des travaux. Pis encore, les co�ts de ces traumatismes connaissent une croissance annuelle de l�ordre de 12%�, pr�cisera- t-il. Une autre orthop�diste ira dans le m�me sens en avan�ant que m�me si la plus infime des doses de ces substituts osseux, disponibles sous formes multiples (liquide et en poudre), co�te 6 000 DA, ce prix reste beaucoup moins �lev� comparativement � ce que d�bourse l�Etat en guise d�indemnit�s, d�autant que cette technique, ajoutera-t-elle, est beaucoup plus s�re que la greffe d�ossements op�r�e � partir du squelette du patient qui cause d�autres l�sions plus douloureuses encore. Bref, ces journ�es scientifiques ont vu la participation d�un panel de sp�cialistes nationaux et internationaux, notamment fran�ais, qui ont communiqu� au profit d�une assistance compos�e de r�sidents et de jeunes chirurgiens orthop�distes. Notons, enfin, que Constantine, qui dispose d�une unit� plus ou moins fonctionnelle depuis son institution il y a trois ans, est pionni�re en Alg�rie dans le domaine de la chirurgie de la main.
L. H.

Nombre de lectures :

Format imprimable  Format imprimable

  Options

Format imprimable  Format imprimable