Monde : JAPON
Le ministre de l'Industrie japonais déplore une série d'incendies dans la centrale nucléaire de Kashiwazaki-Kariwa

Le ministre de l'Industrie japonais a déploré hier le nombre d'incendies mineurs qui se sont déclenchés dans l'enceinte de la centrale nucléaire de Kashiwazaki-Kariwa (centre), arrêtée depuis juillet 2007 à la suite d'un séisme.
Alors que l'un des sept réacteurs arrêtés doit prochainement être remis en marche (à titre expérimental), le représentant du gouvernement a publiquement déploré une série inquiétante de départs de feu constatés sur ce site depuis mi-2007. Le dernier en date, qui s'est produit samedi dernier, a été jugé hier «très regrettable » par le ministre de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie, Toshihiko Nikai, d'autant que les experts des questions nucléaires placés sous sa tutelle ont récemment jugé les conditions de sécurité réunies pour un redémarrage partiel de la centrale. Voyant dans les petits incendies des motifs d'inquiétude supplémentaires, les habitants, qui ont peur des accidents atomiques, se montrent sceptiques quant à la vigilance de la compagnie exploitante, Tokyo Electric Power (Tepco). Selon les formulations japonaises utilisées dans ce type de circonstances, un des directeurs-adjoints de Tepco, Ichiro Takekuro, a imploré hier le pardon des résidents, regrettant «de leur avoir causé du souci». «Nous allons tout entreprendre pour éviter de nouveaux incidents et pour gagner la confiance de la population alentour», a indiqué un porte-parole de Tepco. Le 16 juillet 2007, la centrale de Kashiwazaki-Kariwa avait été ébranlée par un tremblement de terre de magnitude 6,8 sur l'échelle ouverte de Richter. Tepco a néanmoins pris des mesures nouvelles pour améliorer les dispositifs parasismiques.