R�gions : JOURN�E D��TUDE SUR LE PH�NOM�NE DE LA HARGA � ORAN
�La r�pression ne solutionnera jamais le probl�me�


Selon les propos tenus par un commissaire, responsable � la direction r�gionale de l�Ouest de la police des fronti�res (PAF), qui a pris la parole lors de la journ�e d��tude organis�e par le b�tonnat d�Oran au si�ge du mus�e du 1er- Novembre � Oran, mercredi dernier, �l�op�ration de la lutte contre le ph�nom�ne de la harga ne peut s�effectuer uniquement par le seul corps s�curitaire ; le travail de collaboration et de coordination avec les citoyens est primordial�.
Selon l�intervenant, �seul un engagement s�rieux de la part de l�ensemble de la soci�t� peut mettre un terme � cette trag�die�. Il poursuit :�Le travail qu�effectuent les gardes-fronti�res ne se limite pas uniquement � rep�rer et traquer les candidats � l��migration clandestine, mais aussi � lutter contre les passeurs.� Jusqu�� aujourd�hui, on ignore le montant des sommes d�argent brass�es par ce trafic en Alg�rie, il en est de m�me � l��chelle mondiale, mais ce qui est s�r, selon l�officier de la PAF, �c�est que ce �commerce� est devenu juteux en Alg�rie�, expliquant qu��� raison de 10 millions de centimes par candidat et avec 350 hommes � bord d�une embarcation de fortune, un passeur peut empocher en seulement six heures de navigation l��quivalent de 3 milliards 500 millions de centimes, si ce n�est plus ?!� d�plore l�officier. D�apr�s des avocats du b�tonnat d�Oran, qui ont particip� � l�organisation de cette journ�e d��tude, le recours � la sanction des harraga restera une solution pr�caire, qui peut enfoncer le jeune, car, �tant poursuivi en justice, il va se retrouver pris dans la spirale de la d�linquance. Selon eux, ce fl�au ne pourra jamais �tre r�solu tant que la mal-vie, la bureaucratie, la crise de logement et du travail, la baisse du pouvoir d�achat, ainsi que bien d�autres probl�mes persisteront.
Ben Aziz

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