R�gions : LES TAXIEURS ORANAIS EN EFFERVESCENCE
Deux syndicats menacent de d�brayer


Rien ne va plus chez les taxieurs qui ne cessent de revendiquer une r�elle prise en charge de leurs probl�mes.
�C�est la troisi�me assembl�e g�n�rale que nous tenons, ici � Oran, pour exposer les m�mes revendications que nous portons depuis des ann�es� c�est en veillant � ne pas g�ner le bon d�roulement du scrutin d�avril que nous avions d�cid� de reporter nos activit�s de contestation, mais maintenant, une fois que l��lection pr�sidentielle est achev�e, si nos revendications ne seront pas prises en compte d�ici 10 jours, � compter du 29 de ce mois, nous entamerons la gr�ve�, avait d�clar� la semaine pass�e, le pr�sident du bureau de wilaya d�Oran de l�UGCAA (Union nationale des artisans et commer�ants alg�riens, section syndicale des chauffeurs de taxi), M. Koundsi Djilali, ainsi que son homologue, M. Benourad Boulenoir, pr�sident de la section taxis de l�Unat (Union nationale des transporteurs alg�riens), lors d�une assembl� g�n�rale organis�e lundi � Oran, en pr�sence du pr�sident national de l�UGCAA, A�t Brahma Hocine, du repr�sentant de la direction des transports, ainsi qu�un nombre important de taxieurs. �La profession de taxieur est devenue, malheureusement, un m�tier pr�caire, o� le provisoire est devenu une r�gle de proc�dure� Cela dure depuis des ann�es o� nous ne cessions de revendiquer au Tr�sor public de se charger d�attribuer des agr�ments, tout comme cela se faisait auparavant, pour nous permettre de continuer � travailler dans la normalit�, en cas de d�c�s du locateur du num�ro de taxi ou dans le cas de la r�siliation de contrat... A pr�sent, notre gagne-pain d�pend de la volont� du moudjahid ou de l�ayant droit qui nous pr�te son num�ro�, d�plore un chauffeur de taxi en prenant la parole avant qu�un autre ajoute que �du jour au lendemain, un taxieur de vingt ans d�exp�rience peut se retrouver au ch�mage technique�. M. A�t Brahma a pr�cis� dans son intervention qu��� Alger, les choses sont diff�rentes� La wilaya a fix� un prix de location que tous le monde respecte depuis longtemps.� Les intervenants pr�ciseront que pour beaucoup de taxieurs, �le nombre des taxis actuellement en service est beaucoup plus important que celui n�cessaire pour assurer le transport aux Oranais�. Selon le pr�sident de la section syndicale des chauffeurs de taxi d�Oran de l�UGCAA, �le gel de la d�livrance des carnets de transport est devenu indispensable pour arriver � �quilibrer le march� de transport, et ce, en attendant qu�une �tude soit faite, permettant sur la base de ses r�sultats de fixer le nombre des taxieurs � retenir�, cela veut dire pour les syndicalistes �geler pour le m�me motif, la cr�ation de n�importe quelle nouvelle soci�t� de taxis, quelle que soit sa taille ou sa qualit�. Les taxieurs pr�sents ont �galement demand� l�effacement de leurs dettes fiscales cumul�es depuis 1993 jusqu�en 2003, c�est-�-dire la p�riode de la d�cennie noire et ce, apr�s la rupture du dialogue entre les taxieurs et l�administration des imp�ts. A ce titre, on saura qu�une proposition a �t� introduite aupr�s du minist�re des Finances en vue de r�duire les droits fiscaux impos�s aux taxieurs ruraux pour aller de 500 � 1 000 DA/trimestre, les taxieurs qui exercent en ville entre 1 500 DA et 2 000 DA pour la m�me p�riode ainsi qu�aux taxieurs interwilayas pour se limiter entre 2 500 et 3 000 DA le trimestre. Si ces revendications ne seront pas respect�es dans les d�lais pr�alablement fix�s, les deux syndicats ont clairement pr�cis� qu�une gr�ve de deux jours sera lanc�e et suivie de l�organisation de sit-in r�guliers le premier dimanche de chaque mois.
Ben Aziz



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http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/04/29/article.php?sid=82574&cid=4