Actualit�s : CONTR�LE DE CONFORMIT� DES V�HICULES
Les normes existent mais pas les �quipements


L�Alg�rie, par le biais de l�Institut national de normalisation (Ianor), dispose bel et bien de normes pour les composants des v�hicules. Cependant, l�absence d��quipements et d�appareillages pour les besoins de v�rification de la conformit� de ces composants avec les normes locales rend le contr�le tout simplement impossible.

C�est ce qu�a r�v�l� Messaoud Nacer, vice-directeur du transport urbain et de la circulation au sein du minist�re des Transports. Intervenant hier lors d�une conf�rence organis�e par le Centre national de pr�vention et de s�curit� routi�re, � l�occasion de la Semaine arabe de la s�curit� routi�re, Messaoud Nacer a expliqu� que lors de l�importation d�un v�hicule, celui-ci est accompagn� d�une notice descriptive et d�une homologation du pays d�origine. A la r�ception du v�hicule en Alg�rie, l�ing�nieur des mines se charge de v�rifier les normes sur ces documents. �Il s�agit donc d�un acte purement administratif�, note notre interlocuteur, en pr�cisant que �les pays europ�ens ont mis un si�cle pour mettre en place les moyens et les �quipements de contr�le�. Une insuffisance qui se traduit par de nombreux cas de v�hicules neufs pr�sentant des d�fauts de fabrication m�me apr�s leur contr�le par l�ing�nieur des mines. Ce qui constitue un v�ritable danger public. Il est � noter, dans ce cadre, que l��tat du v�hicule est � l�origine de plus de 5% des accidents enregistr�s en 2008, soit 2 428 cas sur un total de 40 481 sinistres. Loin derri�re vient le facteur humain qui a �t� la cause de 37 177 accidents, soit 87,12%. Selon Hachemi Boutalbi, directeur g�n�ral du Centre national de pr�vention et de s�curit� routi�re, l�exc�s de vitesse est la cause principale des accidents avec 9737 soit 23% du total. A cet �gard, la Semaine arabe de la s�curit� routi�re a �t� plac�e sous le slogan �l�exc�s de vitesse�une vie qui cesse�. Une campagne de sensibilisation se d�roulera jusqu�au 31 mai en direction du grand public avec la contribution de plusieurs institutions, dont la Protection civile, la Gendarmerie nationale et la police. �L�exc�s de vitesse, qui justement a fait son apparition en milieu urbain, est aussi abord�. �Plus la vitesse augmente plus le temps pour analyser la route et lire les plaques de signalisation se r�duit et le risque d�accident augmente �, dira le repr�sentant du minist�re des Transports. Et afin de circonscrire ce ph�nom�ne, la Gendarmerie nationale a opt� pour les syst�mes de d�tection de vitesse et de v�hicules suspects ou radars mobiles. �Actuellement 120 radars sont en service � travers le territoire national. A la fin de cette ann�e, nous arriverons � 400 radars�, a indiqu� le lieutenant- colonnel Ali Bellouti de la Gendarmerie nationale. Mais cela ne semble pas dissuader les contrevenants puisque durant l�ann�e �coul�e, 77 000 contraventions ont �t� libell�es par les services de police contre 35 000 en 2007. Le commissaire Filali dira que �les automobilistes doivent comprendre qu�utiliser � mauvais escient un v�hicule, est une arme qui tue�.
Lotfi M�rad

951 morts sur les routes durant le premier trimestre 2009

Durant les trois premiers mois de l�ann�e en cours, 9 005 accidents ont �t� enregistr�s dont 4 251 en milieu urbain, soit 47,21%, et 4754 en milieu rural soit 52,79%. Ces sinistres ont caus� la mort � 951 personnes et bless� 13 814 autres. Compar� � la m�me p�riode de l�ann�e 2008, le nombre des d�c�s en 2009 a baiss� de 2,66% (moins 26 morts), soit 977 morts en 2008, et ce, en d�pit de l�augmentation du nombre d�accidents de 275. Le nombre de bless�s est, lui, rest� stable avec une tr�s faible baisse, trois cas en moins.
L. M.

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