Actualit�s : Les experts en pharmacologie tirent la sonnette d�alarme � propos de la hausse vertigineuse des coups de traitement des maladies chroniques

�Le traitement d�un diab�tique co�te, en moyenne, � l�Etat plus de 16 millions de centimes par mois.�
Selon de nombreux experts qui ont particip� � la 4e rencontre scientifique organis�e par le d�partement de pharmacie d�Oran au niveau de l�EHU ce mercredi, l�Alg�rie est devenu un pays d�pendant de l�importation. �Si l��quilibre de la caisse de l�assurance sociale est toujours maintenu, cela revient � diverses raisons�, a expliqu� le docteur A�t-Sa�d, avant de pr�ciser que seuls 40% des m�dicaments appel�s essentiels sont actuellement rembours�s. Pour l�intervenant, le tarif r�f�rentiel contribue �norm�ment � la pr�servation de cet �quilibre de la Caisse d�assurance. Selon lui, avec la g�n�ralisation de la carte Chifa, une vraie �explosion� va se produire, notamment avec la fluidit� du syst�me de remboursement qui va l�accompagner. L�Alg�rie, malgr� ses 50 unit�s locales de fabrication de m�dicaments, d�pense annuellement, selon des statistiques pr�sent�es par des experts en mati�re de pharmacologie, pr�s de deux milliards de dollars pour l�importation des m�dicaments. Un cr�neau tr�s juteux qui fait baver les pays exportateurs des produits pharmaceutiques. Le docteur A�t-Sa�d a ax� son intervention sur la probl�matique de la rationalisation des d�penses des traitements. Selon lui, �l�approvisionnement du march� alg�rien en insuline a co�t� en 2008 � l�Etat pr�s de 83 millions de dollars, ce qui veut dire que pour chaque patient diab�tique, pr�s de 5 370 DA sont d�pens�s quotidiennement�. Un chiffre important et qui repr�sente un volet n�gligeable par rapport � l�ensemble du probl�me en question, � savoir le financement du traitement des malades chroniques, notamment si l�on prend en compte le co�t du traitement des hypertendus qui d�passe s�rieusement les somme susmentionn�es. En guise de �rem�de� � cette probl�matique, le docteur A�t-Sa�d a propos�, entre autres solutions, de mettre en place un dispositif de contr�le d�efficacit� des traitements, de fa�on � exiger au laboratoire producteur de m�dicaments l��tablissement d�une �tude qui permet de comparer les r�sultats avant et apr�s le traitement.
Ben Aziz

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