Actualit�s : L�OFFICE NATIONAL DES STATISTIQUES ET LES ENTREPRISES PUBLIQUES COORDONNENT LEURS EFFORTS
Vers l�unification des donn�es statistiques �conomiques


Afin de donner plus de fiabilit� aux donn�es statistiques �conomiques et d��viter des confusions lors de la publication statistique entre les diff�rents centres producteurs d�information, un protocole d�accord a �t� sign�, hier, entre l�Office national des statistiques (ONS), la Direction g�n�rale des imp�ts et le Centre national du registre du commerce (CNRC).
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - La confusion dans les statistiques �conomiques fera, d�sormais, partie du pass�. C�est du moins le but que se sont fix� les autorit�s concern�es. C�est �galement l�objectif du protocole d�accord sign� hier par l�Office national des statistiques avec la Direction g�n�rale des imp�ts et le CNRC, en attendant de signer �galement avec la Cnas, la Casnos, la Banque d�Alg�rie et la direction g�n�rale des Douanes. Jusque-l�, les diff�rentes structures productrices d�information publient des donn�es non concordantes, c�est pourquoi l�office � travers sa commission de programmation, a mis en place cette d�marche de coop�ration commune dont le but est de cr�er une structure efficace pour unifier les donn�es. Selon le ministre des Finances, Karim Djoudi, pr�sent � la c�r�monie de signature, cette d�marche va assurer l�harmonisation des r�pertoires et l�interconnexion des bases de donn�es qui permettra d�en finir avec les donn�es contraintes afin de fonder des donn�es objectives et normalis�es pour se conformer aux normes internationales et �viter d�avoir plusieurs centres de production. �Tous ceux qui sont producteurs d�informations statistiques vont entrer dans une logique d�harmonisation de leur r�pertoire et une logique d�interconnexion de l�Office national des statistiques dont a besoin l��conomie nationale et les op�rateurs �conomiques�, soutient le ministre. De son c�t�, le directeur g�n�ral de l�ONS, Khaled Berrah, estime qu�actuellement, l��tat des lieux des �changes d�informations ne permet pas une exploitation fiable. Un point noir qui co�te �norm�ment � cette institution. �Les recensements nous co�tent �norm�ment d�argent. Pour r�duire ces co�ts, il faut faire des enqu�tes, or une enqu�te ne peut se faire sans la disponibilit� d�informations fiables�, dira le directeur de l�ONS.
A propos de la balance commerciale :
S�exprimant au sujet de la balance commerciale, le ministre des Finances, se voulant rassurant, dira qu�il n�y a pas de d�s�quilibre de la balance commerciale, mais il y a une r�duction. �Lorsque la crise �conomique est apparue, nous n�avons pas �t� d�tenteurs d�actifs toxiques dans nos banques, mais nous �tions concern�s au point de vue de nos revenus int�rieurs et ext�rieurs dans la baisse des prix p�trolier �, a-t-il expliqu�. Ainsi donc la baisse des prix p�troliers s�est traduite par une baisse de revenus ext�rieurs, qui s�est traduite par la baisse des revenus fiscaux p�troliers. �Nous avons une bonne croissance de nos revenus fiscaux non p�troliers puisqu�ils ont augment� sur le premier trimestre de pr�s de 20%�, a indiqu� Djoudi.
Instruction gouvernementale � l�adresse des entreprises �trang�res d�importation : �Une mesure r�troactive�
Le ministre des Finances, Karim Djoudi, a finalement chang� de d�claration. Apr�s avoir d�clar� que la circulaire gouvernementale obligeant les entreprises � c�der au moins 30% de leur capital � un partenaire alg�rien n'avait pas d'effet r�troactif, hier, il dira que cette mesure est r�troactive. �Nous avons exig� que les soci�t�s d�importation soient d�tenues en partie par des partenaires alg�riens � hauteur de 30%. Et cette mesure est r�troactive�, a-t-il affirm�. Soulignons que le d�partement de Hachemi Dja�boub a d�j� contredit les propos de Djoudi tenus � Washington.
S. A.

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