Actualit�s : LE VOLET �CONOMIQUE DU PLAN D�ACTION
Un catalogue d�engagements


Le gouvernement s�engage, pour les cinq prochaines ann�es, � r�aliser diff�rentes actions de d�veloppement �conomique et social, sans toutefois fixer des objectifs pr�cis.
Ch�rif Bennaceur � Alger (Le Soir) - Adopt� mardi, le plan d�actions du gouvernement durant le quinquennat 2009-2014 entend poursuivre le programme de d�veloppement socio�conomique. Tel qu�il l�explicite sur une vingtaine de pages, le plan d�action confirme l�engagement de 150 milliards de dollars d�investissements publics sur cinq ans. En arguant du suivi attentif de la conjoncture �conomique dans le monde et de la disponibilit� des ressources financi�res, en �cartant tout recours � l�endettement ext�rieur. Mais aussi en se pr�valant de la rigueur et de la prudence dans la gestion des finances publiques, la ma�trise du train de vie de l�appareil de l�Etat, ainsi que la lutte contre toute forme de gaspillage des deniers publics et la sauvegarde de la balance des paiements.
Pas d�objectifs pr�cis

N�anmoins, ce plan d�action, comme signal� par ses auteurs, pour se d�douaner de toute suspicion d��chec, �affiche peu de pr�cisions en ce qui concerne les r�alisations physiques sur lesquelles il devra d�boucher�. Ce que les services du Premier ministre expliquent par le fait que �le gouvernement mettra en ex�cution l�important budget d�investissement vot� pour l�ann�e 2009 tout comme sera poursuivie la r�alisation des projets d�j� en cours�. Voire, ce plan d�action est un pr�lude au �nouveau programme pluriannuel d�investissements qui se doit d��tre bien �tudi� pour une r�partition sectorielle et spatiale rationnelle des projets � inscrire dans le cadre de l�enveloppe d�investissements et de d�penses publiques de d�veloppement�. Cela �tant, le plan d�action formule une s�rie d�engagements � poursuivre ou entamer la r�alisation de plusieurs actions de d�veloppement.
La r�gulation et l�ouverture selon le plan

Concernant le secteur des transports, ce plan �voque la relance de l�industrie publique du rail et laisse entreb�ill�e la porte au partenariat ext�rieur, notamment en mati�re de transport maritime et transport a�rien national. Ailleurs, le plan d�action confirme le report de l�ouverture du capital des banques publiques, �en attendant l�assainissement d�finitif de la sc�ne financi�re dans le monde�. Ce plan d�action s�engage �galement en mati�re de r�gulation financi�re et �conomique, � travers la promotion des centrales de risques cr�dit et l�encadrement du cr�dit � la consommation pour �viter l�insolvabilit� des usagers, l�imposition d�amendes contre les fraudeurs �conomiques, l�obligation de facturation, ainsi que la mise en place de m�canismes et office de r�gulation des produits de large consommation.
Du soutien financier � l��conomie
Plus loin, le plan �voque un appui financier important � l�agriculture (1 000 milliards de dinars d�aide publique sur 5 ans). Outre le rappel de la cr�ation d�un Fonds national d�investissement dot� de 150 milliards de dinars, le plan �voque la mise en place de filiales bancaires pour le financement du capital d�investissement des PME et du leasing ainsi que la cr�ation de 200 000 nouvelles petites et moyennes entreprises.
Concernant l�industrie et les IDE
Concernant le secteur industriel, le plan �voque une s�rie d�actions de soutien tout en confirmant la mise � niveau int�gr�e des PME et relance des entreprises publiques viables, voire la cession des autres entreprises publiques, outre la promotion du partenariat dans l�industrie m�canique. M�me s�il n��voque aucune strat�gie de relance industrielle, le plan souligne l�approche globale de d�ploiement spatial, sectoriel et organisation des entreprises publiques, en vue de favoriser l�int�gration interindustrielle et une plus grande ma�trise de la d�cision �conomique, ainsi que l�affinement des orientations du d�veloppement industriel vers les secteurs porteurs de capacit�s et d�atouts. Comme il est question de l�am�nagement de la l�gislation et la r�glementation concernant l�attractivit� aux IDE, dans le cadre de projets de d�veloppement d�une base �conomique productive locale et la pr�servation en permanence des �quilibres de la balance nationale des paiements.
A propos de l��nergie

De m�me, le plan �voque le d�veloppement des activit�s d�engineering, la mise en place d�un institut sp�cialis� dans la formation et le perfectionnement des managers d�entreprises. Sur un autre plan, le catalogue d�engagements gouvernementaux relance tacitement les activit�s du Conseil national de l��nergie, insiste sur l�investissement local dans l�aval �nerg�tique et �voque la cr�ation d�entit�s et instituts et d�une industrie dans le domaine du nucl�aire civil, les �nergies nouvelles et renouvelables et les mines. Comme le plan �voque la r�alisation d�un cyberparc � Annaba et l��tude d�autres structures similaires � travers le pays, le soutien �efficace� � la cr�ation de �startup � et la poursuite du programme spatial.
Des chiffres et des lois � r�viser

Abordant le volet social, le gouvernement s�engage � livrer un million de nouvelles habitations, en sus de plus de 500 000 logements, m�me si la formulation reste ambigu�. Outre l�am�lioration de l�alimentation en �nergie et en eau de la population, la r�vision de la loi sur la sant� et du code du travail et la mise en place d�un fichier national des d�munis, le plan d�action confirme l�engagement de cr�ation de trois millions d�emplois durant le quinquennat. Ainsi que la r�vision du salaire minimum garanti et la mise en place des diff�rents r�gimes indemnitaires de la fonction publique.
C. B.

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