Actualit�s : SANT�
Journ�e de formation m�dicale sur la chirurgie r�fractive et la chirurgie moderne de la cataracte � B�ja�a


La cataracte et la chirurgie r�fractaire ont �t� le th�me d�une conf�rence anim�e par le Dr Slimane Mohabeddine, ophtalmologiste, dans le cadre d�une journ�e d��tude et de formation m�dicale organis�e sous le haut patronage du wali de B�ja�a par le Centre de correction de la vision par laser de la clinique Diar-Sa�da d�Alger, avant-hier jeudi, � la maison de la Culture de B�ja�a.
La rencontre scientifique de B�ja�a sur la cataracte, � l�instar des pr�c�dentes manifestations initi�es � travers plusieurs r�gions du pays par le Centre de correction de la vision par laser de la clinique Diar- Sa�da, consiste � vulgariser les nouvelles techniques chirurgicales pratiqu�es de nos jours pour soigner cette affection. La cataracte est l�op�ration la plus pratiqu�e dans le monde, dira le Dr Slimane Mohabeddine . �Il s�agit d�une opacification du cristallin. Ce dernier, situ� dans la chambre post�rieure de l��il est une lentille normalement transparente. Pour des raisons pathologiques (diab�te par exemple), cong�nitales, traumatiques ou s�niles, cette lentille se trouble et devient opaque. Le seul traitement de la cataracte est chirurgical. La chirurgie moderne de la cataracte s�appelle la phaco�mulsification. Une technique qui utilise les ultrasons et une pompe pour successivement �mulsifier, fragmenter et aspirer le cristallin cataract�. Un implant souple pliable est introduit dans le sac capsulaire � la place de la lentille naturelle. Cette implantation se fait � travers une petite incision corn�enne. L�avantage de la phaco�mulsification est la rapidit� de la r�cup�ration visuelle ainsi que la r�habilitation socioprofessionnelle �, explique dans son intervention l�ophtalmologiste, devant un important auditoire compos� de professionnels de la sant�, dont des m�decins g�n�ralistes et des m�decins sp�cialistes, des �tudiants et des �lus locaux. En utilisant ces nouvelles technologies, l�intervention ne dure que cinq � dix minutes sans pour cela provoquer de dommages � l��il et consiste � recouvrer la vue pour les personnes atteintes de cette affection. Parlant de la chirurgie r�fractive, le Dr Slimane Mohabeddine explique dans sa communication, qu�elle consiste � corriger les vices de r�fraction que sont la myopie, l�hyperm�tropie et l�astigmatisme. �Les moyens utilis�s sont soit le laser excimer soit le laser femtoseconde pour les petits d�ficits et l�implantation de lentilles intraoculaires pour les fortes am�tropies. Le laser par la technique lasik, bien connue, consiste � remodeler la corn�e pour lui donner la forme et l��paisseur optimales pour permettre aux images de se former sur la r�tine. Dans la myopie, l�image se forme en avant de la r�tine, et inversement dans l�hyperm�tropie. Actuellement, les proc�dures sont automatis�es et permettent de r�aliser des traitements personnalis�s. La chirurgie se fait en ambulatoire et le patient regagne son domicile imm�diatement � pr�cise l�ophtalmologiste. Approch� en marge de la journ�e d��tude, le Dr Slimane Mohabeddine a indiqu� que �cette manifestation s�inscrit dans le cadre d�une formation universitaire continue pour permettre aux m�decins g�n�ralistes de d�velopper leurs connaissances dans le domaine de l�ophtalmologie et les nouvelles technologies du traitement de la cataracte. Des rencontres similaires qui seront organis�es dans d�autres r�gions du pays. J�ai agr�ablement relev� l�int�r�t des m�decins g�n�ralistes et des m�decins sp�cialistes pour cette journ�e d��tude mais �galement des autorit�s. Je remercie, au passage, notamment le pr�sident du Conseil de l�ordre des m�decins, le Dr Zatout, pour son aide. Le seul manquement se situe au niveau de l�absence d�une s�ance pratique qu�on va n�anmoins concr�tiser dans les prochains jours au sein de la clinique Diar-Sa�da � Alger pour les m�decins de B�ja�a� a soulign� l�ophtalmologiste. Le Dr Farid Azibi, directeur de l�EPSP de B�ja�a a, de son c�t�, en parlant de cette journ�e d��tude estim� que �toute infrastructure sanitaire publique ou priv�e est d�un apport important pour les populations. S�agissant de la chirurgie r�fractive et de la chirurgie moderne de la cataracte, elles �vitent des complications post-op�ratoires surtout pour les populations vieillissantes et notamment les (diab�tiques et hypertendues..)�. Participant � la rencontre de B�ja�a, Me Hammoudi Mohamed Fawzi et Nacer Toutou, �lus � l�APW de B�ja�a, ont salu� l�initiative du Centre de correction de la vision par laser de la clinique Diar-Sa�da. Nacer Toutou, qui intervenait � l�ouverture de la rencontre scientifique de B�ja�a au nom du pr�sident de l�APW, tout en remerciant les initiateurs de la manifestation quant � la pertinence du th�me abord� et le choix pour cette journ�e de formation m�dicale, dira que �votre ma�trise de la chirurgie r�fractive de l��il dans votre journ�e de formation r�v�le votre extraordinaire qu�te du savoir pour lequel l�Universit� semble �tre r�fractaire. Autant cette technique est une prouesse scientifique que les brillants sp�cialistes, que vous �tes, r�alisent, autant elle vous fixe les objectifs de l�imp�rative militance contre l�embrigadement r�actionnaire de l�Universit� et le piteux �tat impos� � notre syst�me de sant�. La paup�risation intellectuelle et mat�rielle � laquelle sont pouss�es les populations nous interpelle sur l�urgence de l�engagement pour un vrai projet national juste et ambitieux � la hauteur des attentes des populations alg�riennes�. Terrak Amar, le P-dg de la clinique Diar-Sa�da a soulign�, aussi l�importance de ce genre de rendez-vous scientifique sur les maladies des yeux tr�s r�pandues dans le pays qui constituent la premi�re cause de c�cit� en Alg�rie notamment chez les populations �g�es. �Cette rencontre scientifique autour de la chirurgie r�fractive et la chirurgie moderne de la cataracte vise � familiariser les m�decins avec les techniques modernes usit�es dans le monde pour le traitement de cette affection. Il s�agit aussi d�une mise � niveau des connaissances m�dicales des g�n�ralistes par un contact avec les nouvelles technologies dans cette sp�cialit� de l�ophtalmologie �, explique Terrak Amar.
A. Kersani

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