Sports : FOOTBALL
FINALE DE LA COUPE D�ALG�RIE �Dr MAOUCHE� :
CR BELOUIZDAD 0 - CA BORDJ-BOU-ARR�RIDJ 0 (LE CRB VAINQUEUR AUX TAB 2-1)
C��tait �crit�


Sous une chaleur torride qui a marqu� cette finale, le CR Belouizdad et le CABB Arr�ridj ont cravach� pendant 120 minutes de jeu avant de se r�signer au sort de la s�rie des tirs au but, seul moyen de d�partager deux finalistes en mal de cons�cration.

La premi�re mi-temps a �t� caract�ris�e par un jeu prudent, notamment de la part des Belcourtois. L�enjeu avait pris le dessus sur le jeu, bien que les attaquants du CAB Bou-Arr�ridj �taient plus audacieux en allant vers le camp du gardien Fellah, le score restera inchang� malgr� cet essai de Mohamed Rabah � la fin de la premi�re p�riode. En deuxi�me mi-temps, le onze bordjien revient avec de meilleures intentions en prenant les choses en main. Le jeune Hachoud avait le moyen de couper le souffle des Belouizdadis quand il ex�cuta un ma�tretir qui heurtera la barre transversale des bois du Chabab. Quelques minutes plus tard, Bitam adresse un puissant tir, lequel sera repouss� par un Fellah imp�rial. Le cuir revient sur Hachoud, excentr� � droite, dont la reprise rate le cadre. Pendant ce temps, le CRB continue � jouer la prudence, se manifestant par des assauts sporadiques sans incidence. Les Criquets se montreront les plus dangereux. On joue la 86� quand Fellah sauve les siens d�un but tout fait suite � un tir � bout portant de Linares. Les 90� du temps r�glementaire s��coulent sans qu�aucune �quipe ne parvienne � ouvrir le score. Benouza convie les 22 acteurs � la prolongation et l� aussi les Bordjiens continueront leurs rushes offensifs sans pour autant mettre � genoux Fellah et sa d�fense. Fellah s�est av�r� un rempart infranchissable. La preuve fut donn�e par Bouharbit qui a eu du mal � loger le cuir au fond de la cage alors qu�il avait le but grand ouvert. On jouait la 104� de la finale. Le m�me sc�nario se r�p�te durant la seconde p�riode des prolongations. Fellah d�vie de justesse en corner un tir � bout portant de l�attaquant camerounais du CABBA, Essomba. Les 120 minutes n�ont pas suffi pour d�partager les deux �quipes. Il ne restait donc que la s�rie des tirs au but pour que le sort soit jet� sur cette 45e finale. Et l� encore Fellah, dans un grand jour, se montra intraitable en stoppant coup sur coup deux ballons tir�s par Bakha, Mohamed Rabah et obligeant Loucif � mettre le sien dans les d�cors. Le Chabab n�a pas eu (pas su) � sortir son arsenal pour vaincre un ensemble bordjien trop pr�s d�un exploit qu�il oubliera que la coupe ne se joue pas mais se gagne.
Amine A.

FICHE TECHNIQUE
Blida, stade Mustapha-Tchaker, temps caniculaire, terrain praticable, affluence �valu�e � 30 000 spectateurs, tr�s mauvaise organisation, arbitrage du trio Benouza- Meknous-Belfekroune Averts. : Mammeri (66'), Boukedjane (67'), Herida (96') CRB, Belouaham (41'), Mohamed Rabah (89') CABBA. CRB : Fellah, Mammeri, Bendahmane, Herida, Boukedjane, Harizi puis Gherbi (88'), Lahmar, Somian, A�t Ouameur puis Bey (57') puis Benabdellah (105'), Berradja, Nebi�. - Entr. : Henkouche. CABBA : Kial, Houari puis Rouane (76'), Loucif, Linares, Belouaham - Mansour puis Essomba (60'), Mohamed Rabah, Bakha, Hachoud, Bitam puis Illoul (81'), Bouharbit. - Entr. : Yaiche.

LE H�ROS DU MATCH AHMED FELLAH :
�Je l�ai promis � nos fans�

Le Soir d�Alg�rie : Qu�avez-vous ressenti quand Loucif a envoy� son tir dans le ciel ?
Ahmed Fellah :
Une joie immense. C�est historique pour moi. Gagner un titre avec le CRB est un r�ve qui vient de se concr�tiser.
Face � vous, il y avait une �quipe qui vous a cr�� d��normes difficult�s mais qui n�est pas parvenue � vous surprendre�

Le CABBA a prouv� qu�il est une �quipe qui force d�sormais le respect. Ils ont r�alis� une belle prestation durant cette finale et �taient tr�s mena�ants. Je pense que notre adversaire m�ritait aussi de l�emporter. Notre �quipe a toutefois su n�gocier la partie.
Une fois de plus, vous vous �tes illustr� durant la s�rie des tirs au but.
Je me suis vraiment surpass� durant les entra�nements pour �tre pr�t le jour J. J�ai promis aussi � nos fans de leur d�dier ce troph�e. Maintenant, c�est fait et je suis combl�.
Propos recueillis par A. A.

MOHAMED HENKOUCHE :
�Je d�die ce troph�e � tous les Belouizdadis�

�Je f�licite mes joueurs pour leur courage et leur abn�gation sur le terrain. La partie a �t� tr�s disput�e. Le CABBA nous a vraiment pos� d��normes difficult�s. Mon �quipe a su r�sister et tenir le coup durant les 120 minutes du match. Fellah a fait le reste. Je tiens � d�dier ce troph�e � notre large galerie qui nous a soutenus durant les moments les plus difficiles de la saison. On ne doit pas s�arr�ter l� car nous avons aussi l�ambition de terminer forts en championnat�.

MAHFOUD KERBADJ :
�Chose promise, chose due�
Le pr�sident belouizdadi �tait aux anges. Kerbadj alternait larmes et joies. �Ma joie est inqualifiable. Notre �quipe n�a pas gagn� ce troph�e depuis 14 ans. Gr�ce � une �quipe d�vou�e, nous avons r�ussi. Avec peu de moyens, on a relev� le d�fi. J�appelle � la stabilit� de ce groupe et � la continuit� dans le travail.�
Propos recueillis par A. A.

M�MENTO
Le mal est en nous�

Le football est cruel. Tellement cruel que les derniers doutes sur la pol�mique avan�ant que le football est une science exacte ont �t� lev�s. Le CABBA du Dr Abdelkader Ya�che a re�u une nouvelle le�on apr�s avoir donn� aux S�tifiens la preuve que cette th�orie est obsol�te. Comme l�est ce projet de refondation du football national pr�n� par la nouvelle et non moins revenante �quipe f�d�rale. Explication. Une finale de la Coupe est le sommet de ce que pourrait �tre le sch�ma d�organisation. C�est une f�te � laquelle sont convi�s, outre le premier homme du pays, fans des clubs en pr�sence, ceux d�autres formations, sans oublier les millions de t�l�spectateurs d�ici et d�ailleurs. Ce qui s�est pass� jeudi avant, pendant et apr�s la finale est lamentable. La finale a accouch� d�un pi�tre spectacle sur le rectangle vert et encore plus dramatique en dehors du stade o� la Protection civile a d�nombr� 1 mort et plus de 200 bless�s. C�est le bilan macabre d�une f�te qui a fait beaucoup de victimes parmi les pr�sents au stade Mustapha-Tchaker boucl� d�s 13h. La vie s�est arr�t�e comme par enchantement. Personne ne bouge. Les journalistes comme les milliers de supporters n�avaient pas o� aller se d�salt�rer. M�me pas o� vider sa vessie. Les robinets du stade blid�en �taient mis � sec. Ceux qui avaient l�ing�nieuse id�e d�en prendre avec eux ne savaient pas qu�un �accueil sp�cial� allait �tre r�serv� � leurs provisions. Eau, sandwichs, tabac � chiquer, cigarettes, chewinggum, etc. faisaient partie de l�arsenal interdit d�acc�s au stade. S�curit� oblige, ou exc�s de z�le des organisateurs de tous bords, la finale a fini par exasp�rer les pr�sents. La finale a commenc� avec 20 minutes de retard et la seconde mi-temps n�a �t� reprise qu�apr�s 25 longues minutes. Les joueurs �taient sortis des vestiaires et attendaient un signe de la tribune officielle pour reprendre le jeu. Les cha�nes de TV �trang�res avaient un parfait exemple du respect de la feuille de route et de la programmation. Leur plage horaire a tellement d�bord� que leurs analystes, �gav�s� par la qualit� du spectacle offert sur le terrain, n�avaient plus rien � dire. Sauf peut-�tre de souligner que la canicule a us� joueurs, spectateurs et t�l�spectateurs. Alors pourquoi programmer un tel �v�nement � 16h et pas � 20h, comme il sera question le 7 juin prochain avec Alg�rie- Egypte ? Cette question d�passe les pr�rogatives des �programmeurs�, grands et petits. Les sources de la violence ne sont jamais ailleurs.
M. B.

FINALE DE LA 45e COUPE D�ALG�RIE �Dr MAOUCHE�
Les jeunes loups du Chabab !
Ils la m�ritaient cette Coupe d�Alg�rie qui est revenue � Belouizdad apr�s des ann�es de disette, c�est la cons�cration de tout ce qui a �t� accompli au sein du groupe. A ce propos, justement, le coach Mohamed Henkouche nous d�clarait, lors d�un entretien : �Il n�y a que le travail qui paie.� A ceci s�ajoute la s�r�nit� au sein du collectif auquel la venue du pr�sident Kerbadj a donn� une assise. En coupe, il y a toujours un gagnant et un perdant et le Chabab a eu la chance de sortir vainqueur de cette 45e finale. Il la doit surtout � un homme, le gardien Fellah qui, comme lors des tours pr�c�dents, a annihil� les tirs au but des joueurs du CABBA. La bande � Henkouche a subi le match et l�on avait l�impression que c�t� Chabab l�on voulait co�te que co�te aller � la s�rie de penalties, une tactique sera adopt�e en cons�quence et vous connaissez la suite. Ils �taient heureux � voir les Harizi, Fellah, A�t Ouameur, Alex et autre Bey comme une bande de joyeux lurons qui savouraient la victoire. Ils l�avaient fait d�abord pour le jeune supporter d�c�d� r�cemment puis pour les regrett�s Abdelwahab et l�illustre dirigeant que fut M. Khemissa. Cette victoire met du baume au c�ur et vient nous rappeler que le CRB restera une grande �quipe qui a procur� tant de joie et de plaisir surtout lors des confrontations en finale de Coupe d�Alg�rie contre l�USMA et celle remport�e contre elle par le score de 5-3 restera dans les annales. Evoquer le CRB d�antan c�est se rappeler les championnats d�Alg�rie que survolait le team d�Ahmed Arab et puis il y eut ces confrontations de Coupe maghr�bine particuli�rement contre l�ES Tunis un jour de Mouloud et cette victoire �clatante sur les FAR de Rabat. Ce jour-l�, Lalmas avait crucifi� le gardien Allal avec un but de toute beaut�. Le Chabab avait d�j� inscrit son nom dans l�histoire du football alg�rien, lui qui est n� � l�ind�pendance. Les acteurs avaient pour nom Abrouk, Nassou, Medehbi, Hamiti, Amar, Lalmas, Khalem, Djema� et autre Selmi Djillali, l�auteur du petit pont sur Pel� en 1969 lors d�un certain Alg�rie- Santos. Puis il y eut une autre g�n�ration avec les Boudjenoun, Negazi, le regrett� Moha ou Messahel ainsi que Yahi. Aujourd'hui, la rel�ve semble �tre assur�e pour un club o� l�on ne fait pas de folies financi�res. C�est l� le m�rite du Chabab cru 2008/2009.

HACHOUD ABDERRAHMANE :
�On ne m�ritait pas de perdre�

Le Soir d�Alg�rie : Vous �tes certainement d��u par ce ratage.
Abderrahmane Hachoud :
Plus que vous ne l�imaginez. On voulait tellement revenir � Bordj avec le troph�e.
�a doit �tre une d�faite difficile � oublier, au vu des efforts consentis durant la partie ?
Notre �quipe a fait un grand match. Nous avons cr�� plein d�occasions de scorer. On aurait pu tuer le match pendant le temps r�glementaire. Je dirais que les dieux des stades n��taient pas avec nous. Le football n�est pas une s�ance exacte, c�est s�r.
De l�avis des sp�cialistes, le CABBA a perdu un troph�e mais a gagn� une �quipe.

Ce n�est pas totalement faux. Le CABBA poss�de actuellement un vaillant groupe de joueurs qui peuvent conqu�rir le football national � l�avenir.
La saison n�est pas encore termin�e pour vous...
Nous avons un autre objectif � accomplir, celui de terminer en quatri�me position pour pouvoir disputer la Coupe arabe.
Propos recueillis par A. A.

BELOUIZDAD AVANT, PENDANT ET APR�S LE SACRE
Du silence de mort � l�explosion festoyante infernale
Comme dans pareille circonstance, l�ambiance sp�ciale de Dame Coupe a pr�valu avant, pendant et apr�s cette finale. Elle n�a pas d�rog� aux habitudes sp�cifiques des supporters des clubs � travers tous les pays. Dans les fiefs habituels du Chabab, l�anxi�t�, la pression et la peur d�avant match ont laiss� place, juste apr�s le dernier tir au but rat� par les Bordjiens, � une explosion de joie qui s�est propag�e � la vitesse grand V. De Belouizdad � El Madania, en passant par la Place du 1er-Mai, El- Biar, Ruisseau, Hydra, Alger-Centre, les rues sont envahies par des centaines de fans du CRB euphoriques � souhait. Chacun est all� de sa mani�re pour exprimer sa joie apr�s la victoire de ses prot�g�s. Apr�s avoir �t� ��cras�s� par la terrible chaleur pr�valant actuellement � Alger, les fans en font abstraction en cette soir�e de vendredi et sortent dans les rues ext�rioriser leur joie longtemps contenue. Du c�t� de la s�curit�, toutes les mesures ont �t� prises par les services concern�s. En effet, � chaque carrefour, des unit�s d�intervention sont post�es en plus des policiers en civil ou en tenue qui effectuent des rondes, s�infiltrant parmi les f�tards pour �viter tout d�rapage ou actes malveillants. M�me le survol des quartiers d�Alger par un h�licopt�re de la DGSN �tait de rigueur. C�est ce qui a encourag� des familles enti�res � sortir pour joindre l�utile � l�agr�able : f�ter l��v�nement ou se balader en d�gustant des glaces. Tandis que certains dansent en pleine rue, d�autres courent sur les trottoirs et quelques-uns sont sur les toits des voitures faisant fi du danger. Ils dansent, chantent et agitent des drapeaux. C�est comme si c��tait la f�te du Mouloud, vu que des jeunes ont sorti tout l�arsenal sp�cifique : p�tards, fumig�nes, fus�es, feux d�artifice. Le rouge envahit les rues, les trottoirs, les balcons, les devantures, les murs. Cela va des fumig�nes aux drapeaux, tenues et graffitis. Un air surr�aliste plane. Ce n�est pas fini car ces lieux sont �inond�s� par les klaxons dont le son assourdissant sort des baffles des voitures ou ceux install�s sur les trottoirs. Aussi, il faut crier pour se faire entendre. Dans les rues de Belouizdad, les grandes banderoles aux couleurs du CRB accroch�es sur les murs sont mises � profit pour servir d�arri�re-plan aux multiples photos souvenirs. Ce ne sont pas les supporters du CRB qui se photographient mais des enfants et m�me des familles enti�res qui le font. Arrivant devant le cercle du CRB, nous le trouvons ferm� pour travaux. Mais il a tout de m�me accueilli quelques voisins qui ont assist� � la finale. Malgr� l�importance du match, la m�moire de Walid, un supporter du club, d�c�d� accidentellement cette semaine � 18 ans, est rest�e vivace. Aussi, une affiche le rappelle � tous. Prudents, certains ont fait le plein d�essence. Ils ne cessent de sillonner les grandes art�res d�Alger, faisant des haltes dans certains endroits pour inciter les riverains � venir festoyer. D�ailleurs, des fans d�autres �quipes d�Alger comme ceux de l�USM Alger, du RC Kouba, de l�OM Ruisseau, d�El Biar, de Ben Aknoun le font avec plaisir. Le summum de la sportivit� est atteint avec le passage � pied de quelques supporters du CABBA. Malheureusement quelques �nergum�nes tentent de g�cher la f�te b�louizdadie. Des voitures de fans du CRB de retour de Blida passant par Hussein-Dey sont bombard�es de pierres. Le comble, est que m�me des voitures non concern�es par ce match subissent la folie de ces inconscients. Ces m�mes supporters revenant de Blida rapportent des t�moignages accablants sur le comportement hostile des riverains du stade Tchaker de Blida qui ont agress� des supporters du CRB et du CABBA. Plusieurs voitures immatricul�es hors wilaya ont subi les foudres de ces d�g�n�r�s. Ces m�mes t�moignages ont fait �tat d�une solidarit� exemplaire entre Bordjiens et Belouizdadis pour �chapper � cette furie. Par contre, les fiefs du Mouloudia, sans �tre avenants, n��taient pas hostiles aux multiples passages des cort�ges de voitures des fans belouizdadis. Les habitants de ces quartiers applaudissaient m�me leurs voisins alg�rois. En revanche, des quartiers de la banlieue alg�roise ont pass� une nuit tranquille hormis quelques passages bruyants des fans belouizdadis. A Bab Ezzouar, A�n Benian, Staou�li, El-Harrach ou Rouiba seule la chaleur occupait les discussions des habitants de ces localit�s. Mais en dehors de la diversit� des commentaires sur le d�roulement du match, ceux que nous avons abord�s ont fustig� l�instance f�d�rale qui a programm� la finale � une heure pareille. �Celui qui a d�cid� ainsi est inconscient�, fulmine un homme �g�. Un jeune lui r�pond tout de go : �Ya cheikh, n�oublie pas que ces messieurs d�en haut sont au frais m�me au stade, ils sont insensibles � nos dol�ances.� Tard dans la nuit, le carrousel festoyant des fans belouizdadis se prolonge malgr� la fatigue et la chaleur.
O. K.


DES MILLIERS DE FANS ONT AFFLU� VERS LA VILLE DES ROSES
Blida a v�cu l�angoisse et la frayeur

L�espace d�une journ�e, les habitants de Blida ont pass� des moments de crainte et d�angoisse et ce qu�ils avaient appr�hend� avant la date fatidique des �empoignades� de la finale de Dame Coupe, s�est r�ellement mat�rialis�. En effet, d�s l�aube, les citoyens, notamment ceux de la commune de Ouled Yaiche, se sont r�veill�s aux cris et autres exhortations � la victoire des Belouizdadis. Par grappes de 30 � 40 jeunes, les supporters du CRB sillonnaient � pieds les avenues de Ouled Yaiche car l�acc�s � l�agence de voyage qui se trouve en face du stade Tchaker �tait interdit aux bus. �Ils pouvaient passer inaper�us s�ils ne chantaient leurs ritournelles de stade�, dira un citoyen exc�d� par les cris des jeunes. Et comme dit le dicton : �Premiers arriv�s, premiers servis�, les Belouizdadis avaient envahi les tribunes d�s 9 heures pour ne laisser que quelques places vides aux retardataires plus particuli�rement aux Bordjiens, D�ailleurs, ils �taient par milliers � faire leur d�placement sans pouvoir acc�der au stade qui affichait d�j� complet. La majorit� des supporters bordjiens se sont rabattus sur les quelques caf�s rest�s ouverts pour suivre le match � la t�l�vision. Il faut dire qu�ils �taient bien accueillis par les Blid�ens qui leur souhaitaient la victoire. Drap�s des couleurs de leur �quipe, ils avaient sillonn� sans la moindre crainte les ruelles de Blida avant et apr�s le match. Toutefois, ce que les Blid�ens craignaient, arriva. D�s la fin du match, la grande avenue de Ouled Yaiche fut prise d�assaut par les supporters du CRB qui devinrent les ma�tres des lieux. Ils cass�rent tout sur leur passage. Ni magasins ni voitures n�ont �t� �pargn�s. Ce fut une v�ritable d�vastation. Des �chauffour�es entre supporters et tenanciers de magasins ont �clat� au point que nombre de Blid�ens ne souhaitaient plus voir se d�rouler la finale de la Coupe d�Alg�rie � Blida.
M. Belarbi

Un mort et deux cents bless�s
Le match de la finale de la Coupe d�Alg�rie n�a pas �t� sans cons�quence puisqu�un jeune supporter du CRB a �t� retrouv� mort, hier vers 21h, en face de l�entr�e de la cit� Ben Achour, situ�e � proximit� du stade Mustapha- Tchaker � Blida. Selon des t�moins, la victime a �t� tu�e � l�arme blanche. Par ailleurs, deux cents bless�s ont �t� soign�s par les �l�ments de la Protection civile dont certains cas graves ont �t� �vacu�s vers l�h�pital. 30 parmi ces bless�s ont �t� trait�s bien avant le d�but du match. A noter que ces blessures sont dues aux bagarres entre supporters des deux camps.
M. B.
30 casseurs devant le juge
30 personnes seront pr�sent�es aujourd�hui devant le juge du tribunal de Blida. Arr�t�es par les agents du service de l�ordre pour trouble � l�ordre public et d�tention d�armes prohib�es, ces personnes devront r�pondre de ces chefs d�inculpation passibles de lourdes peines. Nous y reviendrons.
M. B.

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