Le Soir des Livres : ENTRETIEN AVEC MARIE-JO�LLE RUPP :
�Vign� d�Octon �tait un t�moin qui d�non�ait les violences faites aux colonis�s�


Le Soir d'Alg�rie : Quel int�r�t pr�sente en France aujourd'hui Paul Vign� d'Octon ?
Marie-Jo�lle Rupp :
Bien que tomb� dans l'oubli, Paul Vign� d'Octon demeure en France dans la m�moire des partis de gauche et d'extr�me gauche un pr�curseur de l'anticolonialisme. La question du pass� colonial de la France est plus que jamais d'actualit�. Le vote de la loi de f�vrier 2005 sur les bienfaits de la colonisation a fait prendre conscience de cette r�alit� : � cet �gard, la France n'a jamais r�gl� ses comptes avec son pass�. Le lobby colonial est toujours � l'�uvre. Le discours de Toulon de Nicolas Sarkozy, son discours de Dakar puis le �pardon� de S�gol�ne Royale en t�moignent.

D�s lors, il est urgent de sortir du silence des personnages historiques qui ont, en leur temps, d�nonc� les exactions de la conqu�te et les abus du pouvoir dans les colonies. Paul Vign� est l'un d'eux. Incontestable t�moin de la politique d'imp�rialisation de la France, il n'a eu de cesse de vouloir alerter l'opinion contre les injustices et les abominations commises, selon les termes repris � la tribune de l'h�micycle par Jules Ferry, au nom du droit �des races sup�rieures sur les races inf�rieures �.
Peut-on vraiment le consid�rer comme le p�re de l'anticolonialisme moderne ?

Cette question a fait l'objet d'une pol�mique dans les ann�es 1970 entre deux historiens, Henri Brunschwig et Jean Suret-Canale. Le premier contestant le terme �anticolonialiste� � son propos, terme jug� alors anachronique. En effet, cette notion prise dans le sens qu'on lui donne aujourd'hui, c'est � dire la remise en cause du principe de la colonisation revendiquant l'ind�pendance des peuples conquis, n'existait pas, du moins pas avant 1914. Jean Suret-Canale, en revanche, consid�rant la continuit� de la d�nonciation et de l'opposition de Vign� � la politique coloniale, allant progressivement jusqu'� comprendre et justifier le recours � la violence des colonis�s, la place � l'avant-garde de ce mouvement. S'il n'a pas �t� le seul � contester la politique d'imp�rialisation de la France, il a �t� le premier � porter � la tribune de l'Assembl�e nationale le r�cit des massacres dans les colonies. Paul Vign� n'�tait pas un th�oricien, mais un t�moin des violences faites au colonis� qui a consacr� sa vie � la d�nonciation de telles exactions.
En d�pit de sa radicalisation vers la fin de sa vie, il n'a pu, dans sa jeunesse, �chapper � tous les clich�s �coloniaux � en cours � l'�poque, notamment dans la description exotique de l'Afrique. A quel moment s'est faite la c�sure ?

Ce qui est int�ressant chez ce personnage, c'est son �volution. De colonial convaincu, il s'orientera progressivement vers l'anticolonialisme et l'antimilitarisme. M�decin form� � l'Ecole navale de Toulon, il a appartenu au corps d'arm�e le plus conservateur. Lors de ses premiers postes aux Antilles, puis au Soudan fran�ais (le Mali actuel), il �crivait dans L'�conomiste fran�ais, la revue de Paul Leroy-Beaulieu, le th�oricien de la colonisation, inspirateur de la politique coloniale de Jules Ferry. On peut situer une premi�re rupture en 1885, lorsque, accompagnant en tant que m�decin une colonne punitive dans le golfe de Guin�e, il assiste � des massacres de populations �indig�nes� par l'arm�e fran�aise et ses suppl�tifs. D�s lors, il traquera tous les crimes de la conqu�te et les abus du pouvoir colonial. Il tentera de les porter � la connaissance de ses contemporains, par ses discours � la Chambre des d�put�s o� il si�gera de 1893 � 1906, et par ses �crits. Dans un premier temps, son opposition est motiv�e par le co�t excessif des possessions outre-mer tant d'un point de vue financier qu' humain. Puis, apr�s des missions d'�tude en Tunisie et en Alg�rie, sa position se radicalise, et il publie son rapport dans la presse anarchiste sous le titre Le Brigandage officiel dans l'Afrique du Nord, Tunisie, Alg�rie, Maroc. Mais c'est � partir de son pamphlet La Sueur du burnous, publi� en 1911, qu'il met directement en cause la colonisation par ces mots rest�s c�l�bres : �J'ai fait ce r�ve : il y avait enfin sur la terre une justice pour les races soumises et les peuples vaincus. Fatigu�s d'�tre spoli�s, pill�s, refoul�s, massacr�s, les Arabes et les Berb�res chassaient leurs dominateurs du Nord de l'Afrique, les Noirs faisaient de m�me pour le reste de ce continent, et les Jaunes pour le sol asiatique.� Tous les moyens ont �t� bons pour tenter de le faire taire : tentative de corruption, proc�s, cambriolage de son appartement, rachat en masse de ses livres, silence de la presse. Loin de le dissuader, ces �preuves l'ont renforc� dans sa d�termination.
Un auteur comme lui, r��dit� en Alg�rie m�me, pr�sente-il un int�r�t dans des pays anciennement colonis�s ?

La r��dition de son fameux pamphlet, La Gloire du sabre, par l'Anep en 2006, dans la collection Les Voix de l'anticolonialisme, aux c�t�s notamment de C�saire et de Fanon, pr�fac� par le pr�sident Bouteflika, est bien le signe d'une reconnaissance, du moins par l'Alg�rie. On me dit aussi qu'il demeure pr�sent dans la m�moire de quelques Burkinab�s. Dans ses pamphlets et articles de presse, il d�monte le syst�me du colonat qui repose sur l'appui des chefferies locales, ca�ds, khalifats et cheikhs. Il est bon aussi de s'en souvenir. En outre, si Paul Vign� d'Octon donne en France, aujourd'hui encore, des arguments � ceux qui luttent contre les falsifications de l'Histoire, il est aussi la preuve qu'en France, des hommes ont toujours tent� de s'�lever contre la politique coloniale de l'Etat. Cela aussi, il convient de s'en souvenir.
Comment �tes vous venue � lui ?

Il y a une continuit� dans mes recherches depuis ma premi�re publication en 2006, Vinci soit-il, la biographie du chanteur Claude Vinci, puis celle de Serge Michel, mon p�re qui se trouve �tre � l'origine de ma d�marche d'�criture. Tous sont des t�moins et acteurs de notre Histoire et plus particuli�rement de notre pass� colonial. Oubli�s ou m�connus, ils expriment par leur engagement dans la lutte anticolonialiste une v�rit� disqualifi�e par les temps qui courent. Il faut rendre � l'Histoire sa v�rit� plurielle. A la sortie de la biographie de Serge Michel, un libertaire de la d�colonisation, en avril 2007, mon �diteur a attir� mon attention sur Paul Vign� du village d'Octon � Vign� d'Octon �tant son nom de plume. Ainsi de Serge Michel, l'artisan de la d�colonisation de l'Alg�rie, je remontais � l'un de ses pr�curseurs, donc � la source. Aborder l'Histoire par le genre biographique permet de porter � la connaissance d'un plus large public, certaines probl�matiques qui agitent encore les esprits. Encore faut-il que le lectorat soit incit� � aller y voir.
Propos recueillis par Bachir Agour

SIGNET
Pionnier
Paul Vign� d�Octon, un anticolonialiste des temps o� la notion elle-m�me n�existait pas, auquel Marie- Jo�lle Rupp vient de consacrer une biographie, est l�un des rares �bienfaits � de la colonisation. Ce m�decin militaire, qui a fini en politique apr�s avoir �crit des livres et des articles de journaux, a fait vibrer bien des fois les trav�es de l�h�micycle parlementaire par ses diatribes d�nonciatrices de la colonisation. Un ton d�intransigeance que les barons de la conqu�te coloniale et les adeptes de la mission civilisatrice combattaient de toutes leurs forces. De son temps, Vign� avait l�allure fr�le d�un Don Quichotte titillant de sa voix et de sa plume les moulins � vent. Mais ils les poussaient dans le sens du vent de l�Histoire. Vign� meurt en 1941. A partir de 1945, les luttes pour les ind�pendances commencent dans plusieurs colonies en cons�quence de la Seconde Guerre mondiale. Des voix vont relayer celle qu�on entendait si peu et vingt ans plus tard, la d�colonisation �tait une r�alit� n�e des luttes des peuples colonis�s. Vign� dispara�t alors un peu comme quelqu�un qui a fait son boulot et se retire. Ses �uvres ne sont pas r��dit�es. Qui se souvient de lui ? Marie-Jo�lle Rupp, arch�ologue de l�anticolonialisme, est all�e l�exhumer. Elle a abattu un travail formidable pour nous rendre cet id�aliste, sa r�alit� et ses contradictions qui sont aussi celles de son temps. A l�heure o� la morgue coloniale est plus que jamais pr�sente dans l�appr�hension de l�histoire, il n�est pas mauvais de se souvenir qu�il y a des hommes comme Vign� qui, au XIXe si�cle, �taient en avance sur des attard�s d�aujourd�hui.
Bachir Agour

 

VIGN� D�OCTON :
Un visionnaire mal vu de son �poque

Vign� d�Octon est petit-fils de paysans. Son p�re est boulanger. Il �tudie la m�decine et se sp�cialise en psychopathologie. Entre 1886 et 1987, il suit les cours du professeur Charcot. Il fait la connaissance de Freud qui suit, parall�lement, les cours de m�decine mentale. Une ascension sociale peu ordinaire, il devient m�decin dans la Marine fran�aise. Il tombe amoureux d�une jeune femme plut�t r�serv�e, mais elle se marie avec un autre homme. Par d�ception et par d�sir d��crire, il part, en qualit� de m�decin, pour les territoires coloniaux. Il �crit beaucoup. �Ecrire pour voyager, voyager pour �crire�, dira-t-il. Apprenant que la femme qu�il aime a perdu son mari, il revient � Octon pour lui demander sa main. Elle accepte. Horrifi� par les massacres du colonialisme, il tentera de faire entendre les crimes de la troisi�me R�publique � travers des romans. Il est alors d�put�, mais finira par perdre son �lectorat en 1906. C�est un auteur remarquable, mais tr�s peu d��uvres sont publi�es. Il d�nonce trop. La France le supprime politiquement et litt�rairement. Il n�a plus de pensions, le ch�teau de sa femme br�le. Il le transforme en centre de naturisme et de nudisme pour gagner sa vie. Voici un visionnaire. Bien avant Sartre, il con�oit la litt�rature comme un appel � la libert� et � la responsabilit� humaine, imm�diatement issue de la condition de l�homme, parce que les mots v�hiculent, selon lui, des id�es politiques. Voici un homme qui ne ferme pas les yeux sur les probl�mes de son temps, qui ne passe pas les actes criminels sous silence dans : La Gloire du Sabre, Les Crimes coloniaux de la IIIe R�publique, La Sueur du burnous� Plus d�une cinquantaine d��uvres, quasiment ignor�es en France. Comme le souligne Sartre apr�s lui : �Opprimer les N�gres, �a n�est rien tant que quelqu�un n�a pas dit : les N�gres sont opprim�s.�* Voici la rencontre avec un homme d�une rare exception : fid�le � la femme qu�il aime, class� parmi les premiers libertaires de gauche ; ses romans politiques sont des t�moignages historiques, et surtout ami de la justice au nom de la libert� pour tous.
Fad�la Hebbadj, �crivaine et philosophe
* Jean-Paul Sartre, La Responsabilit� de l��crivain

Vign� d'Octon, utopiste parmi des criminels

�J�ai fait ce r�ve : il y avait enfin sur terre une justice pour les races soumises et les peuples vaincus.� Discours �tonnamment moderne d�un homme du XIXe si�cle, quand on songe � la c�l�bre allocution de Martin Luther King, le 28 ao�t 1963. Mort le 20 novembre 1943, Vign� d�Octon est tout d�abord un id�aliste z�l�, puis un pr�curseur de l�anticolonialisme. Il part en Guadeloupe puis au S�n�gal, � la conqu�te coloniale, et d�ception de cette illusoire promesse de la civilisation, qui �choua dans la barbarie monstrueuse. Ses yeux ont vu l�horreur. Il d�chante et sombre dans la col�re et l�indignation contre le colonialisme sous la IIIe R�publique. Il r�ve du grand �veil des pauvres et des opprim�s. R�ve qui se r�alisera dans une lente et douloureuse agonie. Qui donc conna�t m�me en France, cet anarchiste de gauche qui �crivit plus d�une quarantaine d��uvres engag�es contre le colonialisme, jusqu�au milieu du XXe si�cle ? Sa plume est pourtant remarquable. Il est d�abord publi� chez Flammarion � la fin du XIXe, puis effac� de la carte, pour avoir d�nonc� les horreurs commises par une structure collective d�une extr�me perversit�. Paul Gauguin, Zola, Fran�ois Copp�e, Ferdinand Fabre, Jos� Maria De H�r�dia, le lisent mais la presse et le milieu de l��dition le mus�lent, participant � la mesquine cabale colonialiste. Vign� d�nonce les exactions, le sadisme colonial avec une tristesse m�lancolique, dans La Gloire du sabre, r��dit�e en Alg�rie et ignor�e en France : �Je regardais les ruines par nous, entass�es sur les rives du Rio Nunez comme sur celles de Casamance, et je songeais qu�il faudrait des ann�es et des ann�es pour que d�autres villages paisibles soient reconstruits � leurs places.� Combien faut-il d�ann�es pour reconstruire un soleil sur une terre qui a �t� abus�e, viol�e, meurtrie dans sa chair ? L�histoire doit �tre d�mystifi�e, elle ne doit pas c�der aux attraits illusoires du colonialisme mais elle doit tenter de d�gager des structures plus profondes pour nous permettre une intelligibilit�, de faire �merger un processus beaucoup plus complexe que ces repr�sentations civilisatrices qui cachent bien des horreurs et des crimes. Marie-Jo�lle Rupp d�r�alise ici une histoire qui continue de travestir, par ses caract�res fumeux et abusifs, certains faits du pass�, au nom de la glorification de la R�publique et du colonialisme. La plume aiguis�e, talentueuse et lucide, Marie-Jo�lle part sur les chemins de p�lerinage, car il faut avoir la foi, pour emprunter des routes aussi escarp�es et tortueuses. Le doute menace chaque avanc�e. �La r�volution est une religion�, proclame Proudhon. Il s�agit bien d�une �uvre qui r�volutionne radicalement des caract�ristiques significatives de l�organisation sociale de la R�publique, en France. Elle op�re sans r�volte, sans sentiment de frustration, vers le but d�une r�appropriation de l�histoire, en accompagnant d�un pas assur� et p�n�trant, ceux qui l�ont subis. Mais � l�heure actuelle, les �uvres de Vign� d�Octon ne sont toujours pas publi�es. Le d�ni de la presse et de l��dition fran�aise des abus cruels du colonialisme, est toujours d�actualit�. Aucun article sur le livre de Marie-Jo�lle dans les quotidiens fran�ais, comme si ce long pan de l�histoire, d��crasement et d�humiliation, devait absolument �tre �vinc�. Le premier sentiment r�volutionnaire, d�crit par Mao, leur semble encore lointain. Si les enjeux de cette absence de visibilit� dans les m�dias, en France, des �uvres de Vign� d�Octon, sont malheureusement ceux que je viens d��noncer, il y a urgence � lire, le livre de Marie-Jo�lle Rupp, dont la valeur est unanimement estim�e par de nombreux historiens. Relier mes indignations � l�histoire collective peut para�tre r�ducteur, pourtant ces histoires sont intrins�quement li�es. Le travail arch�ologique de m�moire op�r� par Marie-Jo�lle Rupp, �te de nombreuses confusions mentales singuli�res et g�n�rales. En imposant l�gitimement, en France, une nouvelle donne historique, elle poursuit, � son insu, l��uvre inachev�e de son p�re. Sa sollicitation relevait donc non pas d�un d�fi mais du devoir et d�une �vidente n�cessit� historique. Exhumer les grands oubli�s de l�histoire du colonialisme est une mani�re de d�masquer la laideur camoufl�e sous ses apparentes charpentes bienfaitrices. Les marmites des pers�cuteurs sentent le souffre, refermer leurs couvercles, sur tout un pan du pass�, aurait �t� un acte d�une mis�rable l�chet�. J�avais d�j� lu Serge Michel, un libertaire dans la d�colonisation, journaliste fran�ais, qui a donn� un souffle fondateur, la presse alg�rienne. Ce livre m�a fait une tr�s forte impression, non pas parce qu�il s�agit de son propre p�re, mais parce qu�il r�veillait en moi, un instinct intellectuel et d��l�vation par rapport � l�Alg�rie. Marie-Jo�lle Rupp a l�art de provoquer les consciences d�une fa�on constructive. Je savais que son investigation concernant un autre personnage historique susciterait des formes lib�ratrices nouvelles comparables � celle suscit�es par Serge Michel. Et elle m�apporta, en effet, une explication � mes col�res int�rieures contre les positions de sup�riorit� et d�outrecuidance de certains de mes contemporains.
F. H
Vign� d'octon, un utopiste contre les crimes de la R�publique, Marie-Jo�lle Rupp. Pr�face de Jean Lacouture, Ed. IbisPress, 2009.
Marie-Jo�lle Rupp est journaliste, elle est l'auteur de : Vinci soit-il, biographie de Claude Vinci, chanteur, auteur, d�serteur, pr�face de Gilles Perrault, Le Temps des Cerises, 2006
Serge Michel, un libertaire dans la d�colonisation, pr�face de Jean-Claude Carri�re, IbisPress, 2007

Quelques �l�ments sur la vie de Paul Vign� d'Octon
1859 - Naissance � Montpellier dans une famille d'origine paysanne.
1880 - Apr�s des �tudes de m�decine � Montpellier, il int�gre l'Ecole de m�decine navale de Toulon.
1885 - En poste au S�n�gal, il participe � une exp�dition punitive dans le rio Nunez (golfe de Guin�e).
1889 - D�mission de l'arm�e, d�but de la vie litt�raire.
1893-1906 - D�put� de l'H�rault
1900 - Publication de son premier pamphlet contre les abus de la colonisation, La Gloire du sabre.
1908-1909 - Missions d'�tude en Afrique du Nord. D�but de sa collaboration avec la presse anarchiste.
1911 - Parution de La Sueur du burnous.
1914 - Affect� comme m�decin au service des h�pitaux du camp retranch� de Toulon.
1923 - Publie La Nouvelle gloire du sabre : Les crimes du service de sant� et de l'�tat-major g�n�ral de la marine, Pages rouges l'ann�e suivante.
1935 - Doyen des m�decins naturistes, il transforme sa demeure d'Octon en centre naturiste et s'attelle � la d�fense de la doctrine ainsi qu'� la propagation de la psychanalyse.
1943 - Mort � Octon, dans l'H�rault
Il a �crit plus d'une quarantaine d'ouvrages et des centaines d'articles non r�pertori�s.





Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/06/04/article.php?sid=84103&cid=31