Actualit�s : CR�ATION D�UN R�SEAU D�ASSISTANCE � DOMICILE AUX MALADES RESPIRATOIRES
Pour mieux respirer


La cr�ation d�un r�seau d�assistance � domicile aux malades respiratoires redonne du souffle aux asthmatiques, notamment les plus d�munis.
Wassila Z. -Alger (Le Soir) - Mis en place, il y a moins de deux mois, par l�association alg�rienne de solidarit� aux malades respiratoires, Asmaresp, ce r�seau intervient pour la prise en charge de l'oxyg�noth�rapie � domicile en mettant, � titre gracieux, l�appareillage ad�quat � la disposition des malades respiratoires. Une �quipe du r�seau, comprenant avec entre autres des m�decins, se d�place chez les asthmatiques pour donner des explications concernant l'entretien de ce mat�riel, la prise en charge du patient par sa famille, et pour tout ce qui concerne l�apprentissage de l�utilisation de ce mat�riel, selon les explications de Mme Lamoudi Sabeha, secr�taire g�n�rale de l�Asmaresp. Lors de la rencontre organis�e hier au Centre de presse d�El-Moudjahid, la conf�renci�re a fait savoir que la location d�un concentrateur d�oxyg�ne co�te en moyenne 6 000 DA par semaine. Aussi la prise en charge des frais de l�oxyg�noth�rapie demeure inexistante, selon la conf�renci�re. La prise en charge � 100 % par la Caisse de s�curit� sociale n�est assur�e, quant � elle, qu�aux cas d'insuffisance respiratoire chronique. A cet effet, selon Mme Lamoudi, des concentrateurs d�oxyg�ne sont �pr�t�s� aux patients pour toute la dur�e prescrite de leur cure. �Nous disposons d�une soixantaine de concentrateurs d�oxyg�ne que nous mettons � la disposition des malades respiratoires �, affirme notre interlocutrice. Une enveloppe de 4 millions de dinars allou�e par l�Union europ�enne aurait, en effet, permis � l�Asmarep l�acquisition de 40 appareils. Se r�f�rant � une enqu�te r�alis�e par une �quipe m�dicale en 2008, le Pr Samia Taright Mahi, pneumologue au CHU de Bab-El-Oued et pr�sidente du comit� national de l�Asmaresp, soutiendra, pour sa part, qu�en Alg�rie, la fr�quence de la maladie se situe autour de 4%, soit pr�s de 1,5 million de malades. L'asthme repr�sente ainsi un fardeau pour les d�penses de sant� publique en grignotant une large partie du budget de l�Etat. �Il co�te plus cher que la tuberculose et le sida r�unis�, dira-t-elle. A noter que l�Asmaresp organisera demain, � l�occasion de la Journ�e nationale de l�asthme, au Bastion 23, sous le th�me �la prise en charge des malades respiratoires�, une journ�e d�information et de sensibilisation. Au programme, une s�rie de conf�rences et de d�bats relatifs � la pathologie et aux probl�mes y aff�rents.
W. Z.

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