Vox populi : SC�NES DE RUE
Une femme en maillot dans une plage : c�est la cata !


Malgr� tous les efforts effectu�s pour donner un peu de vie � nos grandes villes, elles restent dans un �tat catastrophique, il n�y a plus d�espace vert, les b�tisses sont dans un �tat effrayant, les gens s�en foutent compl�tement de leurs quartiers, les poubelles sont partout.
Malgr� l�effort de quelques bo�tes priv�es et autres, et quand tout va mal, on parle de l�Etat, mais je suis d�sol�e, l�Etat n�entre pas dans les t�tes pour r��duquer certaines mentalit�s qui sont de plus en plus nombreuses. Je suis d�sol�e : l�Etat n�est pas concern� par la propret� de vos propres quartiers ! C�est � vous, vous le peuple d�aujourd�hui et de demain, c�est � vous de faire un effort, d��duquer vos enfants, de vous battre pour garder vos ruelles propres. J�ai �t� derni�rement � la plage de Boumerd�s pour la premi�re fois afin de me baigner. A l�entr�e de la plage, on remarquera de belles villas, de tr�s belles m�me, que je n�arriverai pas � d�crire, cependant � la plage c�est le d�sarrois, j�ai eu mal au c�ur, environ deux m�tres de profondeur creus�s dans le sable, des traces de camions qui ont sans doute quitt� la plage la nuit, mais comment ont-ils pu passer dans un si �troit quartier , sans que les autorit�s ne les remarquent, c�est pas possible, pourquoi on laisse faire des gens sans �me, au lieu de les arr�ter � jamais ? A notre arriv�e, quelques familles �taient l�, accompagn�es de leurs gardes du corps hommes qui les encerclaient et qui n�habitent pas loin de la plage. Mais nous qui n��tions accompagn�es que de mon fr�re, n�avons pas pu emp�cher les jeunes et enfants qui tra�naient l�, de nous encercler comme des sauvages. On avait rien compris ! Ils ne nous ont pas laiss� une seule seconde tranquilles. On entendait des mots vulgaires de gauche � droite, et je ne vous parle pas des yeux qui nous d�visageaient. Nous �tions oblig�s de quitter la plage sans dire un mot. C�est du harc�lement moral, j�avais mal au c�ur et c��tait notre sujet de discussion pendant toute la journ�e, une journ�e g�ch�e. On avait tous mal au c�ur, je vous dis une chose mes fr�res et s�urs alg�riens et alg�riennes, jamais un touriste ne mettra les pieds dans ce bled, sans qu�il ne repartira d��u, nous-m�mes, fils et femmes de ce bled, on n�en peut plus, alors comment ne pas comprendre la haine que les autres peuples ont pour nous ? Alg�rienne, j�ai honte�
El Kahina

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