R�gions : POLLUTION � CONSTANTINE
L�industrie m�canique point�e du doigt


Malgr� la faiblesse de l�industrie � Constantine, une part majeure de responsabilit� dans la pollution globale incombe aux industriels de la r�gion, ont conclu, hier, les intervenants � l�occasion d�une journ�e d��tude organis� par la direction de l�environnement de cette wilaya dans le cadre des festivit�s comm�morant la Journ�e mondiale de l�environnement qui correspond au 5 juin.
L�industrie m�canique serait, � elle seule, g�n�ratrice de plus de la moiti� des d�chets solides (d�chets sp�ciaux dangereux), issus des proc�d�s obsol�tes de fabrication. Seul le CMT (Complexe Moteurs et Tracteurs), situ� sur le territoire de la commune d�El-Khroub, dispose d�un b�timent de stockage des produits toxiques. La cimenterie de Hamma Bouziane serait �galement � l�origine d�une pollution importante de l�air. Dans ce contexte, les services de l�environnement n�ont m�me pas les moyens de mesurer la quantit� des poussi�res d�riv�es de ladite cimenterie. Des poussi�res qui s�ajoutent � celles g�n�r�es par les carri�res, les stations d�enrobage, de concassage et autres centrales � b�ton, implant�es un peu partout sur le territoire de la wilaya. �En attendant la mise en service du filtre � manche (un syst�me d�antipollution dot� d�un appareil de mesurage), pr�vue fin juin courant, nous n�avons jusqu�ici aucun moyen pour quantifier les d�chets rejet�s � partir des chemin�es de cette cimenterie�, avancera un cadre de la direction de l�environnement. S�agissant des d�chets sp�ciaux dangereux, l��unit� Zone�, une station d��puration sise � la zone industrielle de A�n Smara au 13e km sur la route menant vers Alger, en g�n�re 44% de la masse globale. Cette station constitue, pr�cise-t-on, le point nodal des rejets des usines de l�Entreprise nationale des mat�riels de travaux publics (ENMTP) et ses filiales (CPG, Germain�). Des usines o� le �traitement de surface des mat�riaux� g�n�re des sels de cyanure, boues chrom�es et peinture� Les d�chets trait�s seront stock�s dans des f�ts m�talliques ou dans des conteneurs, � l�air libre. Sur un autre plan, les services de la direction de l�environnement � Constantine ont recens� de grandes quantit�s de d�chets recyclables, encore stock�s chez des op�rateurs locaux. En l�occurrence, pr�s de 1 200 tonnes de produits pharmaceutiques, 750 tonnes de produits industriels divers et 350 tonnes d�huiles issues des stations de lavage et de graissage. Des quantit�s que la �taxe d�incitation au destockage des d�chets�, estim�e � 10 500 DA/tonne, n�aurait apparemment pas pouss� ces �agents pollueurs� � les liquider.
L. H.

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