Actualit�s : ANNABA
Deux filles parmi les 50 harraga arr�t�s


Ils �taient une cinquantaine de harraga dont deux jeunes filles et un mineur, entass�s dans deux embarcations distinctes � avoir franchi, ce dimanche, une bonne partie de la travers�e les s�parant des c�tes sardes.
Les deux groupes compos�s de 23 et 27 personnes ont embarqu� de la m�me plage de Sidi Salem, commune d�El Bouni, dans la wilaya de Annaba, respectivement, samedi � 23 heures et dimanche � 2h30, nous fait savoir Abdelaziz Za�di, chef de la station maritime principale des gardes-c�tes de Annaba. Les 23 harraga constituant le premier groupe parmi lesquels se trouvaient les deux filles et le mineur, ont �t� intercept�s dimanche � 16h30 par l�unit� 360 des gardes-c�tes de Annaba � 60 milles (112 km environ), dans les eaux internationales. Ils venaient de d�passer la moiti� du chemin. Le deuxi�me groupe, compos� de 27 harraga, �tait en vue des c�tes sardes quand il fut rep�r�, dimanche � 16h30, par les gardes-c�tes italiens, � moins de 15 milles (28 km environ). Ces derniers ont alert� leurs homologues de Annaba qui ont d�p�ch� l�unit� 355 pour les r�cup�rer vers 22 h de la m�me journ�e. Les 50 harraga viennent en majorit� de Skikda (32) et le reste, soit 18, de la wilaya de Annaba, d�o� sont �galement originaires les deux filles, �g�es de 18 et 25 ans, et le mineur de 17 ans. Auscult�s par le m�decin de la Protection civile, et apr�s leur audition par les �l�ments de la station maritime, les 50 harraga doivent subir, fait nouveau, les formalit�s d�identification par la police scientifique de la S�ret� de wilaya de Annaba. Cette nouvelle formalit� est exig�e par le parquet avant pr�sentation, en raison de fausses identit�s d�clin�es auparavant par certains des harraga. Avec ces 50 harraga, le nombre total des intercept�s, en moins de 48 heures, est effarant. Il est de l�ordre de 127 qui ont entrepris cette tentative du seul littoral de Annaba. Cette fois-ci, il y a m�me deux jeunes filles de cette r�gion qui �taient du �voyage�. Un voyage au bout duquel elles esp�raient �chapper � leur condition de femmes dans un pays o� les libert�s r�tr�cissent d�ann�e en ann�e pour tout le monde et particuli�rement pour elles.
A. Bouacha

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