Sports : COA
REBONDISSEMENT � PROPOS DE L�AGE DU 11 JUIN
Le CIO avait exig� le report�


Le CIO exige le report de l�AGE du COA, une d�cision qui vient renforcer le jugement prononc� par le tribunal de Bir-Mourad-Ra�s ainsi que la position des f�d�rations l�galistes. Ce qui signifie, tout simplement, que l��lection de Belhadj Mohamed et des membres formant son bureau est nulle et non avenue.
Plus grave est l�attitude adopt�e par les organisateurs de l�AGE pour forcer le destin. Non seulement ils ont avalis�, sur le quota des f�d�rations olympiques, les candidatures de deux repr�sentants qui n��taient plus les d�l�gu�s des f�d�rations de voile et d�aviron, mais, en empruntant des d�tours pour ne pas appliquer une d�cision de justice, ont outrag� le CIO en faisant fi de ses instructions. Retour sur les faits : mercredi 10 juin, les f�d�rations olympiques, soit la majorit�, ont d�cid� de ne pas cautionner l��lection pr�vue le lendemain (jeudi, NDLR). Les candidats (Bessalem, pr�sident de la F�d�ration de boxe, et Lebib, ancien pr�sident du COA) ont fait de m�me. Belhadj, membre du bureau sortant du COA, maintient sa candidature. Il est le seul � concourir pour la pr�sidence. Les pr�paratifs ont �t� achev�s. L�article 9 des statuts, notamment l�alin�a 3, est mis en exergue pour l�gitimer ce qui, plus tard, allait devenir une mascarade. Naidji aurait �t� inform� que l��lection du jeudi n�avait pas l�aval du CIO. Un courrier est, m�me, tomb� dans la soir�e du mercredi 10 juin confirmant le report. Il n��tait pas le seul destinataire. Deux autres membres l��taient �galement. Devant l�entr�e du si�ge du COA, les f�d�rations, l�huissier de justice et les repr�sentant sont ignor�s. C�est une obstruction caract�ris�e � l�application d�une d�cision de justice. Les organisateurs ont ignor� les recommandations du CIO. Jeudi, les �lecteurs, pas tous, arrivent par petits groupes. Quant aux candidats, dans le camp des f�d�rations olympiques ce n�est pas la bousculade. Au contraire, le d�ficit est flagrant. Les travaux commencent et la violation des r�gles ne s�arr�te pas l�. L�article 26, point 2, des statuts du COA est outrageusement bafou�. N�y est-il pas stipul�, en effet, que (...) �l�assembl�e �lit ensuite et en une seule fois treize membres du comit� ex�cutif (...)� ? Yamani Mohamed, � qui l�AG a confi� la gestion du vote, ne s�offusqua point. Si Mohamed Baghdadi, non plus. Pis, ce dernier se distingua par des d�clarations o� le triomphe de la l�galit� �tait mis en �vidence. L��lection est exp�di�e en un tour de force. Les COAlis�s sont euphoriques. Ils �taient les seuls, d�ailleurs. Car les l�galistes n�y avaient pas cru. Au moment o� le nouveau pr�sident recevait les premi�res f�licitations, l��missaire des f�d�rations �tait re�u � Lausanne. L�, le pot aux roses est d�couvert. Tout est mis � nu. Le 10 juin, mercredi, l�instance olympique internationale a signifi�, et par �crit, que l��lection du lendemain (jeudi 11 juin ndlr) devait �tre report�e. L�injonction est nette, et ne souffre aucune ambigu�t�. L��lection qui a port� Belhadj et les siens � la t�te du COA est invalid�e. Pour le CIO, l��v�nement du 11 juin n�en �tait pas un.
A. A.

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