R�gions : LES EMPLOY�S DE LA SOTEXAM D�ORAN EN EFFERVESCENCE
Principale revendication : le d�part du P-dg


Depuis pr�s de trois mois, la production au niveau de l�unit� publique de confection de textile Sotexam d�El-Karma (ex-Sonitex) est � l�arr�t, en raison de la persistance du conflit qui oppose le directeur de ladite soci�t� � la majorit� de ses employ�s.
�Nous ne r�clamons rien d�autre que le d�part de l�actuel directeur�, expliquent des travailleurs, rencontr�s au si�ge de l�unit� de production de la Sotexam d�El-Karma, o� ils observent une gr�ve depuis plusieurs semaines. �Certains nous accusent d��tre des perturbateurs, des gr�vistes ill�gaux, alors qu�on ne l�a jamais �t�, ajoutent nos interlocuteurs qui pr�cisent que �l�arr�t de la production est intervenu spontan�ment, et c�est le directeur qui l�a provoqu� avec son comportement irresponsable�. Selon les employ�s de la Sotexam d�El-Karma, �c�est le 8 avril que l�affaire a pris cette dimension. Nous avons support� pendant des ann�es le comportement ind�licat du directeur dans l�espoir de voir la situation s�am�liorer mais la situation est all�e de mal en pis�, d�plorent-ils. �Nous avons support� de rester sans salaire pendant plus de trois mois, malgr� tout ce que cela nous a engendr� comme probl�mes, toute cette patience est dans l�espoir de voir s�am�liorer notre situation�, ajoutent-ils. Le licenciement injustifi� de deux employ�s de ladite entreprise par le directeur, dans la matin�e du 8 avril, expliquent nos interlocuteurs, est la goutte qui a fait d�border le vase, ajout� � l��chec de toute tentative de communication avec ce dernier � propos de cette d�cision. �La situation aurait pu �tre d�bloqu�e autrement si seulement le directeur avait accept� de communiquer avec nous�, lance un cadre sup�rieur de cette soci�t�. Et d�ajouter : �au contraire, le P-dg a instruit le chef de parc charg� du transport des travailleurs de ne pas r�cup�rer les travailleurs le lendemain afin de nous accuser par la suite de gr�ve. C�est avec ce comportement que l�histoire a commenc� � prendre une autre tournure�, souligne-t-il. �Tout le monde est au courant des ant�c�dents de ce responsable que ce soit � Oran en 1988, � Tiaret ou � Tlemcen�, d�taille un ancien employ� de la Sotexam. Lors d�une s�ance de m�diation entreprise entre les repr�sentants des employ�s de Sotexam, le P-dg et les cadres syndicaux de l�entreprise Soitex (Tlemcen), les revendications des travailleurs en conflit �taient claires : �Mettre fin � la mission du gestionnaire principale de la Sotexam, � savoir l�actuel P-dg, la nomination d�un int�rimaire jusqu�� la d�signation d�un rempla�ant dans les plus brefs d�lais, le rappel des cadres dirigeants pour assurer la reprise d�activit� afin d�honorer les diff�rents contrats de fournitures ainsi que la lev�e des diff�rentes poursuites judiciaires et disciplinaires � l�encontre des concern�s.� Le collectif des employ�s a expliqu�, � la m�me occasion, que la r�action du personnel s�est faite suite �� l�abus de pouvoir du P-dg, l�atteinte � la dignit� des cadres et travailleurs de la soci�t� de m�me que l�absence de dialogue entre les partenaires sociaux et le gestionnaire principal de l�entreprise, sans parler du probl�me du salaire minime que nous recevons et des primes de rendement que nous n�avons pas touch�es depuis des ann�es�. Contact� par t�l�phone, le P-dg de la Sotexam dira que �cette manifestation a �t� provoqu�e par un groupe de perturbateurs irresponsables, qui ne font, avec leurs agissements, qu�entraver le d�blocage de la situation�. Dans l�objectif de r�gler ce conflit, en plus de la s�ance de m�diation, tenue le 2 juin, il est �galement pr�vu la visite d�une d�l�gation syndicale repr�sentant la F�d�ration nationale des travailleurs de tissage et de cuir FNTTC de l�UGTA, d�p�ch�e de la capitale, toujours dans le but de mettre un terme � cette situation qui non seulement tourmente le personnel mais qui met, �galement en danger l�avenir de l�entreprise.
Ben Aziz

ORAN
L�h�pital militaire r�gional r�ussit sa premi�re op�ration de la scoliose

Pour la premi�re fois au niveau de la r�gion ouest du pays, deux op�rations de la scoliose ont �t� effectu�es, lundi et mardi derniers, � l�H�pital militaire r�gional universitaire de la deuxi�me r�gion militaire (HMRUO), situ� � Oran).
�Cette op�ration, expliquent le directeur de l�h�pital et le chirurgien A�t Hadi, consiste � redresser, � l�aide de tiges et de pi�ces m�talliques fix�es tout au long de la colonne vert�brale, les angulations dont souffrent le patient, notamment les d�formations de la colonne vert�brale, plus ou moins s�v�res chez les adolescents.� Sollicit�, le professeur Jean- Luc Cl�mon de l�h�pital Lenvane de Nice (France), chirurgien sp�cialiste en chirurgie infantile, a effectu� ces deux op�rations r�ussies en compagnie d�un m�decin anesth�siste, exer�ant �galement au sein du m�me h�pital fran�ais, avec l�assistance de plusieurs m�decins sp�cialistes de diff�rentes disciplines. Au cours de cette op�ration, et pour permettre au plus grand nombre de m�decins, notamment des chirurgiens neurologues et des orthop�distes alg�riens de diff�rents �tablissements civils et militaires du pays, de suivre les diff�rentes �tapes de cette intervention, il leur a �t� plac�, au niveau de l�auditorium de l�HMRUO, un �cran grand format transmettant en temps r�el le d�roulement de l�op�ration. Ce type d�initiative, expliquent nos interlocuteurs, intervient en application de la strat�gie des hautes autorit� de l�Etat, notamment en mati�re de transfert de savoir-faire m�dical, et celle de la rationalisation des d�penses, sachant � titre d�exemple que la r�alisation de ce type d�op�ration � l��tranger co�te en moyenne plus de 200 millions de centimes, tandis qu�elle ne n�cessite que 50 millions de cts d��quipement pour qu�elle soit r�alis�e en Alg�rie.
Ben Aziz

ARRESTATION D�UNE FEMME DE M�NAGE DE LA MATERNIT� DU CHU
Un appartement servait de lieu d�avortement
En attendant des �l�ments compl�mentaires de l�enqu�te diligent�e par la police, nul ne saurait dire le nombre de jeunes filles que la femme de m�nage qui travaille au niveau de la maternit� du CHU Oran a pu �recruter� lors de leur passage au niveau de ce service. Ainsi en ce d�but de semaine, la police a proc�d� � l�arrestation de la femme de m�nage en question qui, selon les premi�res indications, agissait avec la complicit� d�un param�dical. L�avortement, au moyen chirurgical ou encore par l�absorption de comprim�s (10 000 DA), avait lieu, nous dit-on, dans un appartement am�nag� en un service m�dical clandestin. L�accus�e devait �tre pr�sent�e mercredi dernier devant le procureur g�n�ral.
A. B.

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