Quatre mineurs, dont le plus jeune est �g� de 14 ans, figurent parmi 16 harraga intercept�s hier vers 5h30 par les �l�ments du Groupement territorial des gardes-c�tes (GTGC) de Annaba, � 11 milles au large de Ras-El-Hamra.
Les harraga avaient pris la mer � 1h30, dans la m�me journ�e, de la plage Seybouse, � la p�riph�rie de Annaba, dans une embarcation artisanale �quip�e d�un moteur de 40 chevaux. Leur quote-part pour cette vir�e � risque oscille entre 40 000 et 70 000 DA, pay�s au passeur. Ils �taient, en r�alit�, 26 jeunes au d�part. Mais avant d�embarquer, et dans l��ventualit� d�une interception par les gardes-c�tes, ils se sont entendus sur une nouvelle tactique qui leur permettrait de r�cup�rer l�argent investi pour la travers�e, en sauvant la barque et le moteur de la saisie. Une strat�gie qui consiste � d�tourner l�attention des gardes-c�tes et � les occuper � une op�ration de secours de pr�tendus naufrag�s. Le plan, ainsi mis au point, a permis � une partie des harraga (une dizaine) de prendre la fuite avec l�embarcation et le moteur, alors qu�au m�me moment, la majorit� du groupe (les 16 arr�t�s) s�est jet�e � la mer, nous indiquera Abdelaziz Zaidi, chef de la station maritime principale des gardes-c�tes de Annaba. Ces derniers ont quand m�me r�ussi � saisir la barque, abandonn�e au niveau de la plage Refes-Zehouane, au nord de la corniche de Annaba, mais sans moteur, pr�cisera la m�me source. Les dix harraga se sont �vapor�s dans la nature. Apr�s une relative accalmie ces derniers jours, les candidats � l��migration clandestine reviennent � la charge. Et fait nouveau, ils le font � un �ge de plus en plus bas. Il y a �galement cette nouvelle tactique de diversion dans le but de r�cup�rer les sommes engag�es pour tenter de nouvelles aventures, avec l�espoir de quitter, co�te que co�te, le pays. Apr�s la visite m�dicale de routine et leur audition par les �l�ments de la station maritime (les mineurs �taient accompagn�s de leurs parents), les 16 harraga ont �t� pr�sent�s, dans l�apr�s-midi d�hier, au procureur de la R�publique pr�s le tribunal de Annaba, qui leur a signifi� une citation directe � compara�tre le 26 septembre prochain.
A. Bouacha

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