Actualit�s : R�UNIS EN SOMMET � L�AQUILA, EN ITALIE
Les dirigeants du G8 renforcent leur partenariat avec l�Afrique


Renforcement du partenariat avec l�Afrique, mobilisation de 20 milliards de dollars sur 3 ans pour lutter contre la faim, temporisation sur le dossier du nucl�aire iranien, des avanc�es insuffisantes en mati�re de lutte contre le r�chauffement climatique. Ce sont l� quelques r�sultats du Sommet du G8 tenu le week-end �coul� dans la ville italienne de L�Aquila.
Ch�rif Bennaceur -Alger (Le Soir) - A l�issue de trois jours d�intenses discussions, � L�Aquila (centre de l�Italie), les dirigeants du G8 (Groupe des huit pays les plus industrialis�s), r�unis avec des pays �mergents du G5 et des pays africains, ont accord� leurs violons sur des sujets importants. Une symphonie bien interpr�t�e malgr� quelques discordances. Certes, les membres du G8 (Etats-Unis, Canada, France, Grande-Bretagne, Allemagne, Italie, Japon et Russie) ont pris des engagements en mati�re de lutte contre le r�chauffement climatique. Ainsi, ils ont approuv� la limite maximale de 2� Celsius du r�chauffement. De m�me, ils se sont engag�s � r�duire les �missions mondiales de gaz � effet de serre de 50% en 2050 et celles des pays industrialis�s de 80% par rapport � 1990 ou �ann�e plus recul�e� selon les termes d�un communiqu�. Un �consensus historique� � quelques mois de la Conf�rence de Copenhague, pr�vue en d�cembre 2009, mais un accord n�anmoins insuffisant pour les pays du G5. Ces derniers, le Br�sil, l�Afrique du Sud, le Mexique, l�Inde et la Chine, premier �metteur mondial de CO2, ont ainsi renonc� � endosser un objectif de r�duction de 50%, d�plorant l�absence d�engagements � moyen terme (2025). Sur un autre plan, si les h�tes principaux de L�Aquila ont pris une d�cision ferme � l��gard de la Cor�e du Nord dont ils ont fermement condamn� les tirs de missiles et l�essai nucl�aire, ils ont affich� une position plus ti�de � l��gard de l�Iran. Pr�occup�s par les �v�nements �terribles� survenus apr�s l��lection pr�sidentielle iranienne, les dirigeants du G8 ont d�cid� de reporter toute d�cision de sanctions �ventuelles � la prochaine conf�rence pr�vue les 24�25 dans la ville am�ricaine de Pittsburg. Une position attentiste, temporisatrice, les h�tes de L�Aquila voulant certainement laisser libre champ � la diplomatie, les pressions russes et les divergences d�approche entre les Etats-Unis et certains pays europ�ens aidant. Un sommet au bilan que mitige l�impuissance de certains pays tels la Chine, la Russie ou la France � mettre un terme � la supr�matie de la monnaie am�ricaine dans les �changes financiers et �conomiques mondiaux. M�me si les conf�renciers ont convenu de la n�cessit� de poursuivre le processus de stabilisation et relance �conomique dans le monde, r�sister au protectionnisme latent et estim� qu�un prix juste du p�trole se situe entre 70 et 80 dollars le baril. Mais c�est � propos du partenariat avec l�Afrique et les pays en d�veloppement que le sommet du G8 a jou� une partition harmonieuse. Un partenariat qui sera �renforc� pour am�liorer l�acc�s � l�eau et aux services sanitaires sur le continent africain. L�engagement en a �t� pris lors de la rencontre du groupe avec les repr�sentants de l�Alg�rie, l�Angola, l�Egypte, l�Ethiopie, la Libye, le Nigeria, le S�n�gal et l�Afrique du Sud. Voire, les dirigeants du G8 se sont engag�s � mobiliser quelque 20 milliards de dollars sur 3 ans, en faveur de la s�curit� alimentaire des pays pauvres. Ainsi qu�� garantir une aide alimentaire en cas de crise. Il est ainsi question d�aider � la construction d�infrastructures, am�liorer la coordination avec les pays bailleurs de fonds pour une gestion efficace de l�aide, am�liorer les structures et les m�thodes d�exploitation en Afrique� Comme les pays du G8, du G5 et les pays africains demandent le respect des engagements en mati�re d�aide publique au d�veloppement, une augmentation de 25 milliards de dollars ayant �t� demand�e. En notant que ce sommet du G8 a �t� marqu� par une poign�e de main, symbolique et historique pour d�aucuns, entre le pr�sident am�ricain Barack Obama et le pr�sident libyen Muamar Kadhafi.
C. B.

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