Actualit�s : SECTEUR DE L�ARTISANAT
Renforcement des capacit�s humaines et logistiques en vue


Quatre-vingt-dix structures d�accompagnement et de facilitation des m�tiers de l�artisanat ont �t� livr�es au cours du quinquennat 2005-2009 et 117 autres sont programm�es pour le quinquennat suivant. C�est ce que le ministre de la PME et de l�Artisanat, Mustapha Benbada, a indiqu� hier lors de l�ouverture d�un atelier de certification de formateurs, � Staou�li (ouest d�Alger).
Dans le cadre de cet atelier, il sera �galement question de la cr�ation de p�les d�excellence pour certains m�tiers artisanaux (c�ramique, poterie, bijoux traditionnels et pierres semi-pr�cieuses). Des structures qui n�cessitent d��tre renforc�es en ressources humaines locales, form�es et agr��es, pour instruire et demeurer comp�tentes et fiables. Comme il s�agit aussi d�aider les porteurs de projets et autres agents �conomiques � concevoir, maturer, valider et lancer leurs id�es. Et c�est justement la finalit� de cet atelier de certification qui est organis�e sous l��gide de la Chambre nationale de l�artisanat et des m�tiers (CNAM), relevant du minist�re de tutelle. Apportant l�expertise et la m�thodologie du Bureau international du travail (BIT) en mati�re d�accompagnement, de certification et d�appui � la cr�ation et � la degestion d�entreprise, l�expert Dissou Zomaghem dirigera une session de formation et certification d�une vingtaine de formateurs et cadres du secteur. Une session qui ponctuera un cycle de formation de trois promotions de cadres. Ce qui s�inscrit �galement dans la mise en �uvre du plan d�action pour le d�veloppement durable de l�artisanat. Un plan lanc� depuis 2003 et qui sera �valu� lors des assises nationales de l�artisanat pr�vues vers le mois d�octobre ou de novembre, selon Mustapha Benbada qui a indiqu� qu�un second plan d�action � l�horizon 2020 sera lanc�. Au-del� des 10 milliards de dinars dont pourrait b�n�ficier ce plan d�action, il s�agit davantage, selon le ministre de la PME, de lever la contrainte du financement des besoins d�exploitation des entreprises du secteur, voire, de pr�ner le d�veloppement de la microfinance, qui �n�existe pas en Alg�rie�, au profit des petits entrepreneurs.
C. B.

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