Actualit�s : PSYCHOSE DANS LES PLAGES DE A�N-T�MOUCHENT
163 personnes admises � l�h�pital apr�s s'�tre baign�es


163 personnes ont �t� admises dans les h�pitaux et polycliniques de la wilaya de A�n- T�mouchent, dans la nuit de vendredi � samedi, apr�s qu'elles eurent ressenti des allergies respiratoires provoqu�es par les eaux de baignade de plusieurs plages du littoral t�mouchentois.
Selon le secr�taire g�n�ral de la wilaya, qui a organis� un point de presse dans la matin�e de samedi, l'apparition de cette allergie respiratoire qui s�est traduite par une toux, une g�ne respiratoire, vomissements et rougeur des yeux chez les enfants, s�est manifest�e apr�s 16 heures dans les plages de Sidi-Djelloul, Chatt el-Hilal, Nedjma, Terga, et Sbia�t. La majorit� des personnes qui se sont baign�es dans les plages pr�cit�es, ont ressenti une g�ne respiratoire suivie de toux et de fi�vre. Cette sc�ne de grande affluence de personnes malades a provoqu� une panique g�n�rale dans les plages au point o� beaucoup d'estivants les ont d�sert�es, de peur d'�tre contamin�es. Les malades ont commenc� � affluer vers les centres d'urgence, puis lorsque le ph�nom�ne a pris de l'ampleur, ils ont �t� transf�r�s vers les grands h�pitaux de la wilaya de A�n-T�mouchent, Beni-Saf et Hammam Bou-Hadjar. Les enfants au nombre de 10 cas ont �t� �vacu�s � Oued Sebbah. Une cellule de crise a �t� aussit�t cr��e par le wali pour suivre l��volution de leur situation. Tous les moyens humains et mat�riels ont �t� mobilis�s pour prendre en charge les personnes atteintes, en les �vacuant vers les h�pitaux ou on les soignent. Sur les 163 personnes admises durant la nuit de vendredi � samedi, 48 ont subi un traitement et sont sorties, tandis que trois sont en observation et pourraient quitter les centres de sant� dans les heures � venir. La cause probable de l'apparition de cette maladie est la pr�sence d'oxyde de carbone dans l'eau, alors qu'une autre version avance que la mer est pollu�e de d�chets toxiques d�vers�s probablement par un bateau. Des pr�l�vements de l'eau de mer ont �t� pris pour des analyses dans des laboratoires r�gionaux dont les r�sultats d�termineront avec exactitude les causes de l'apparition de cette maladie qui a fait plus de peur que de mal.
S. B.

Nombre de lectures :

Format imprimable  Format imprimable

  Options

Format imprimable  Format imprimable