A�t Chafa�, 95 km au nord-est de Tizi-Ouzou, commune limitrophe de la wilaya de B�ja�a, coinc�e entre B�ni K�sila et Azeffoun auxquelles elle a subtilis� 7 km de c�te, rena�t peu � peu et devient une destination touristique locale. Au stade de balbutiements certes, mais elle titille d�j� ses deux voisines.
Longtemps m�connue, seule l��vocation du nom du premier village de la r�sistance contre le terrorisme, Igoujedal en l�occurrence, la mettait au-devant de la sc�ne. Partie pour jouer un r�le moteur dans le d�veloppement touristique en Kabylie, elle reste n�anmoins aux antipodes des espoirs des �lus locaux : des projets et des �tudes existent, seulement confin�s au chapitre de Zone d�expansion touristique (ZET) sans lendemain, et ce, jusqu�� pr�sent. L�am�nagement de la plage le Petit Paradis, l��t� pass�, a fait d�elle une destination des plus pris�es par les estivants. Cette ann�e, les ench�res publiques organis�es pour sa concession, pour trois mois de gestion, ont atteint 3 070 000 DA. Une somme qui d�passe de loin celle de toutes les autres plages de la da�ra d�Azeffoun soumises � la m�me op�ration. Des commodit�s comme le parc auto, les sanitaires, la s�curit�, la protection civile qui viennent se greffer � un nom, un endroit, une plage, connue par le pass� pour son extraordinaire potentiel naturel : du sable � perte de vue, une eau limpide et surtout peu profonde, juste ce qu�il faut pour faire le bonheur des centaines de bambins pr�sents chaque jour, tout simplement c�est un havre de paix pour leurs familles. En t�moigne, par ailleurs, leur affluence grandissante au fil des jours. Les autorit�s locales parlent de la cr�ation d�une for�t r�cr�ative de 10 hectares sur les hauteurs, juste en traversant la route nationale. Un autre atout, non des moindres, qui ne manquera certainement pas de voler la vedette aux autres plages voisines qui, faut-il le dire, exhibent davantage leurs atouts pour d�tourner les nombreux estivants qu�elles voient d�filer en longeant la c�te, sur 16 kilom�tres apr�s Azeffoun, vers le Petit Paradis. Les am�nagements op�r�s amorcent un changement mais qui demeure en manque d�investissements cons�quents en �quipements et infrastructures, qui ne peuvent se faire, d'ailleurs, qu�en changeant de cap en mati�re de politique touristique sur l�ensemble du littoral de la wilaya.
F. B.

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