Actualit�s : PROTECTION DES CONSOMMATEURS
La cr�ation d�un laboratoire national pour le contr�le de la qualit� s�impose


Le march� informel constitue une entrave aux efforts visant la protection du consommateur. L�arsenal juridique touchant au contr�le de la qualit� et � la protection des consommateurs a �t� consolid�, mais les organismes charg�s de son application restent insuffisants.
Wassila Zegtitouche - Alger (Le Soir) - Avec la multitude de produits douteux qui inondent le march�, la protection du consommateur se complique. Les 49 laboratoires d�analyse de qualit� et les 16 laboratoires r�gionaux de l�environnement, n�arrivent pas � assumer leur mission de protection des consommateurs. R�unis hier au centre de presse d� El Moudjahid, les repr�sentants de divers secteurs ont soulev� ce probl�me. Unanimes, ils consid�rent que la cr�ation d�un laboratoire national de r�f�rence est plus que n�cessaire. Les intervenants estiment que l�application de la nouvelle loi sur la protection du consommateur et la r�pression des fraudes aura besoin d�un tel organisme. Pour rappel, une nouvelle loi a �t� promulgu�e en f�vrier 2007 pour �largir le champ de la s�curit� du consommateur. Elle comprend 95 articles, et donne de larges pr�rogatives aux contr�leurs de la qualit� pour intervenir sur le terrain. L�ancienne loi visait plut�t la qualit� des produits, l�actuelle porte essentiellement sur les conditions de leur fabrication. La tra�abilit� des produits �tant la priorit�. La premi�re mouture �labor�e en 2003 et soumise � d�bat en 2009 a �t� approuv�e et publi�e au Journal officiel n� 09/03 du 25 f�vrier 2009, soutient un repr�sentant du minist�re du Commerce. Mme Lebkir, directrice du contr�le �conomique et r�pression des fraudes, organisme cr�� par le minist�re du Commerce, dira que sa direction veille � la s�curit� des consommateurs, � la qualit� des produits et � une concurrence loyale. �Ce qui nous manque, c�est la performance, la qualit�. La promotion de la qualit� rendra agressive l��conomie du pays�, dira-t-elle. Pour la pr�sidente de l�Association des femmes chefs d�entreprises, �la qualit� est une arme de comp�tition sur la sc�ne �conomique mondiale�. La tra�abilit� et la certification des produits sont des priorit�s pour aspirer � l�exportation de nos produits, et la certification aux standards internationaux est obligatoire. Le m�dicament contrefait ou de mauvaise qualit� pourrait �tre nocif � la sant� de l�individu. Le pr�sident de l�Ordre des pharmaciens d�Alger, Ben Bahmed, est cat�gorique : �Le laboratoire nationale de contr�le de qualit� est r�f�renc� OMS.� Il est imp�ratif d�assurer une tra�abilit� de la responsabilit� du m�dicament et celle du pharmacien. �Il faut qu�elle soit assur�e au niveau de toute la cha�ne de production �, dira Ben Bahmed. Les pharmaciens attendent toujours la mise en place d�une agence de surveillance du m�dicament. Selon Ben Bahmed, le c�t� mercantile ne doit pas l�emporter sur l�aspect m�dical et qualit�. La mati�re premi�re est certifi�e. Rassurant, Hadjoudja, membre de l�Ordre des pharmaciens, dira que le g�n�rique r�pond aux exigences en termes de qualit�. A ce jour, seulement 14 produits sont certifi�s aux normes europ�ennes, selon le repr�sentant de l�Agence nationale de normalisation. Le but recherch� est d�arriver � certifier une cinquantaine d�autres produits. Enfin, les participants insistent sur le volet pr�ventif. Le r�le des associations de protection du consommateur n�est pas � n�gliger.
W. Z.

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