Soci�t� : OP�RATION COUP-DE-POING DE LA GENDARMERIE D�ORAN
Sid-El-Bachir pass� au peigne fin


C�est aux environs de 17h40 qu�a �t� donn� le signal du lancement de l�op�ration coup-de-poing depuis le commandement de la gendarmerie. Elle a �t� effectu�e par des brigades mixtes rattach�es � la compagnie de l�USTO afin d�entamer une op�ration sur le terrain et appr�hender les auteurs de d�lits criminels � Oran.
Destination : la localit� de Sid-El-Bachir, une bourgade situ�e sur la zone p�riph�rique Est de la ville, class�e sur le plan s�curitaire : l�un des points noirs de la wilaya d�Oran. Ils �taient une trentaine de v�hicules, transportant � bord les 150 �l�ments affect�s � cette mission. �On appelle ce type d�intervention : des op�rations coup-depoing �, nous dira le capitaine responsable de la section d�intervention sp�ciale, dite SSI, sollicit�e � l�occasion de cette op�ration d�licates. C��tait au capitaine Ayeb, le nouveau chef de la compagnie de l�USTO, que le commandement de cette op�ration de jeudi a �t� confi�. C�est en compagnie de cet homme de terrain � bord d�un 4x4 que nous avons entam� l�op�ration dite coup-de-poing. L�arriv�e � Sid-El-Bachir n�a pas trop tard�, m�me si la circulation de ce jeudi ensoleill� �tait �touffante. �Pas question de retard, ni d�usage de sir�ne ou de gyrophare�, nous explique le capitaine Ayeb, �sinon, on sera cuis�. �Le t�l�phone cellulaire a �norm�ment compliqu� notre travail (�) notamment lorsqu�il est utilis� par les personnes recherch�es ou impliqu�es dans des affaires criminelles pour aviser leurs acolytes�, dira le capitaine collaborateur de M. Ayeb dans cette mission, �et c�est pour �a que nos op�rations doivent �tre brutales et spontan�es �, rajoute-t-il. A 18h pr�cises Sid-El-Bachir est boucl� ! Zone par zone, quartier par quartier, champ par champ� en somme, en l�espace d�environ une heure, la majorit� des points chauds de la localit� de Sid-El-Bachir ont �t� tous ratiss�s. Un silence r�gnait quelques instants avant le d�ploiement des brigades mixtes charg�es de cette op�ration, qui a �t� soudainement bris� par les personnes intercept�es. �Examen de situation ou v�rification d�identit�, ce sont selon les gendarmes des proc�dures incontournables dans la recherche des criminels et autres fuyards. Au niveau de la brigade de Sid-El-Bachir, les �l�ments de cette structure nous expliquent que la moyenne quotidienne des interventions est situ�e entre 13 et 14. Un nombre assez important du fait que cette localit� compte 80 000 habitants, log�s majoritairement dans des bidonvilles. L�op�ration s�est poursuivie avec une premi�re saisie : une vingtaine de bouteilles de sp�ritus camoufl�s dans des bacs � poubelles pour �tre par la suite vendus aux citoyens de la r�gion. Les arrestations continuent� et le bilan augmente. Cette fois-ci, un vendeur de bi�re et de vin et un couple sont pris en flagrant d�lit. Pour l�anecdote, une des personnes arr�t�es (un couple) dans le cadre de cette intervention s�est fait passer lors de son interrogatoire, afin d�intimider les gendarmes, pour le fr�re de Cheb Khaled (le king du ra�)� mais il s�est av�r� par la suite qu�il n�a rien � voir avec le king et n�a aucun lien avec sa famille. Prostitution, consommation de drogues, vente illicite de boissons alcoolis�s, la majorit� des arrestations qui ont eu lieu ce jeudi, � l�instar de l�affaire du couple et d�une autre affaire de port d�arme blanche (coutelas) ont �t� op�r�es au niveau de l�enceinte du cimeti�re et le mausol�e de Sid-El-Bachir, lieu de d�linquance et de d�bauche. A 21h, l�op�ration s��tait sold�e par l�arrestation de 6 personnes, dont une recherch�e. D�une mani�re g�n�rale, les motifs d�arrestation tournaient autour de la vente illicite de boissons alcoolis�es, possession et consommation de drogue, port d�arme blanche, au moment o� il a �t� saisi 240 bouteilles d�alcool de diff�rents types, de m�me qu�il a �t� proc�d� � la v�rification de l�identit� de 95 personnes. L�op�ration coup-de-poing s�est poursuivie hier et devrait, nous dit-on, apporter son lot de v�rification, de saisies et probablement d�arrestations.
B. A.

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