Actualit�s : VOL DU PORTABLE DU MINISTRE DES MOUDJAHIDINE
Dix-huit mois de prison ferme pour le principal inculp�


Le tribunal d�El-Hadjar (Annaba) a condamn� dans son audience de lundi K. M., pour le vol du portable du ministre des Moudjahidine, Mohamed-Cherif Abbas, � une peine de dix-huit mois de prison ferme.
Le deuxi�me individu impliqu� dans cette affaire, D. B., qui �tait en possession du t�l�phone du ministre, a �cop�, quant � lui, d�un an de prison avec sursis. Le principal mis en cause, K. M., 40 ans, serveur de son �tat au salon d�honneur de l�a�roport Rabah-Bitat de Annaba, lieu de transit du ministre, la mi-d�cembre 2008, dans cette wilaya, avait d�rob� le portable du membre du gouvernement, � un moment d�inattention de celui-ci. Sur instruction du wali, les enqu�teurs de la brigade de recherches et d�investigations du groupement de la Gendarmerie nationale de Annaba ont, alors, entam� des investigations pouss�es. Fortement soup�onn�, K.M. a �t� interpell� par les gendarmes, mais durant son transfert vers la brigade, le mis en cause avait balanc� un objet � travers la vitre du v�hicule de ces derniers. Interrog� par les gendarmes sur l�objet jet�, le serveur de l�a�roport a affirm� qu�il s�agissait d�un paquet de cigarettes vide. Il a r�p�t� la m�me d�claration devant le juge du tribunal d�El-Hadjar, lors de la premi�re audience du proc�s, tenue mardi dernier. Poursuivant leur enqu�te, et ce avec l�aide de l�op�rateur public de t�l�phonie mobile Mobilis, les gendarmes sont arriv�s � localiser l�endroit o� se trouvait le t�l�phone du ministre. Il �tait en possession de D. B., depuis plus de trois mois. Ce dernier, n�ayant pu le faire fonctionner, du fait de ses caract�ristiques hautement sophistiqu�es, d�clare l�avoir trouv� sur le bas-c�t� de la chauss�e, dans les environs de l�a�roport. Au cours de la premi�re audience de mardi dernier, le repr�sentant du minist�re public avait requis deux ans et six mois de prison ferme � l�encontre respectivement de K. M. et D. B. L�affaire a �t� mise ensuite en d�lib�r�, avant que la sentence, cit�e plus haut, ne soit finalement rendue ce lundi.
A. Bouacha

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