Actualit�s : SURCHARGE DES PROGRAMMES, RYTHME ACC�L�R�, COURS �TAL�S�
Ce qui attend les �l�ves � la prochaine rentr�e scolaire


La prochaine rentr�e scolaire sera certainement la plus embrouill�e. Il aurait fallu beaucoup de n�gociations et de propositions pour, qu�enfin, le d�partement de Benbouzid arrive � r�organiser la semaine et l�ann�e scolaire. Garder le programme actuel sur une ann�e scolaire r�duite. R�sultat : l��l�ve va d�sormais devoir assimiler 8 heures de cours par jour.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - En Alg�rie, le secteur de l��ducation nationale est sans conteste celui qui subit chaque ann�e un remaniement. Des changements � r�p�tition le caract�rise que ce soit au niveau des volumes horaires ou des cours. Des mati�res qui apparaissent et d'autres qui disparaissent dont les cons�quences nuisent �norm�ment � l��l�ve. Ce dernier � qui, un jour on lui propose une chose et le lendemain une autre, se retrouve contraint de s�adapter tel un �cam�l�on�, � des r�organisations souvent de derni�re minute. Des classes surcharg�es et un programme qui l�est tout au tant. Et pour mieux enfoncer le clou, le minist�re de l'Education nationale juge utile d'apporter une derni�re retouche qui consiste � faire tarder le plus possible les �l�ves dans les bancs de leurs �coles. Pour la rentr�e du 13 septembre prochain, apr�s plusieurs propositions et une nouvelle m�thode qui devait �tre mise en place sans qu�elle soit r�ellement �tudi�e, Benbouzid fait encore marche arri�re. Ce dernier avait annonc�, le 20 ao�t, � l'issue d'une r�union entre le ministre et la F�d�ration nationale des parents d'�l�ves, la r�duction de la dur�e des cours de 15 minutes d�s la rentr�e scolaire. Avant d�admettre la semaine pass�e lors de sa r�union avec les syndicalistes que cette mesure a besoin d'�tre m�rie et par l� m�me de tester la nouvelle m�thode avant son application. Comme quoi, en Alg�rie, l��l�ve est devenu un cobaye. Ce qui n'est pas sans faire de vagues chez les syndicats de se secteur. D�apr�s M. Boudjennah, du SNTE, avoir cours du 8 h du matin � 17h30 de l�apr�smidi est quasiment impossible. L��l�ve n�aura jamais les capacit�s d�assimiler son programme. Cons�quence, selon notre interlocuteur, les r�sultats scolaires seront catastrophiques. �Je ne prends pas la responsabilit�, a affirm� M. Boudjennah. Soulignons que ce dernier a propos� de rester dans l�ancien week-end hebdomadaire ou prendre une seule journ�e de repos. Le samedi sera consacr� aux rencontres avec les parents d��l�ves. Selon le pr�sident du SNTE, les �coles ne se retrouveront pas seulement avec deux jours et demi de repos mais quatre jours et demi. Ce dernier a expliqu� qu�en plus du vendredi et samedi, l�enseignant devra s�absenter pour une journ�e dite p�dagogique ainsi que le jeudi pour suivre une formation. Notre interlocuteur demande une r�vision totale du programme et de reporter la rentr�e scolaire pour mettre en place un emploi du temps ad�quat. Pour sa part, le pr�sident du Snapest, M. Meziane Merien, dira que les syndicats ont �t� mis devant le fait accompli. �Nous avons �t� associ�s � cette r�union et nous �tions contraints de trouver une solution�, dira-t-il. Et d�ajouter que r�partir les 4 heures du jeudi sur le reste de la semaine et contraindre l��l�ve � terminer les cours tr�s tard au lieu d�opter pour le travail le vendredi matin sera un rythme tr�s difficile � suivre. �Il faut penser aux enfants qui habitent loin des �tablissements scolaires � quelle heure vont-ils arriver chez eux�, dira M. Merien. Pour ce dernier, il faut que des sp�cialistes �tudient d�abord toutes les probl�matiques li�es � l��ducation avant de les mettre sur le terrain pour �viter les bavures. M�me si le ministre parle d�all�gement de programme, le syndicaliste estime que ce n�est pas suffisant car l��l�ve aura � affronter un rythme tr�s acc�l�r�.
S. A.

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