Les deux premiers jours du mois de Ramadan ont �t� d�une chaleur �prouvante dans la ville de Mascara. Le samedi comme le dimanche, des citoyens ont d� se lever t�t pour faire leurs achats pour �viter les chaleurs de la mi-journ�e.
R�apparaissent aussi en ce d�but de je�ne de vieilles habitudes, comme celles de ces citoyens qui auront choisi de se regrouper sur les escaliers de la poste pour discourir des heures durant. D�autres pr�f�reront s�installer sous les platanes de la grande place Ben Badis. A l�ombre des arbres, certains sont adoss�s aux troncs, alors que d�autres sont carr�ment allong�s. Ils passeront de longs moments � parler de tout et rien, le plus important �tant de passer le temps. Vers 10h, pas de grande affluence au march� El-Rekaba. Nous remarquerons que l�on a fait place nette autour de ce march� et des barri�res de s�curit� ont �t� install�es devant la porte d�entr�e, avec de part et d�autre les m�mes jeunes install�s � vendre de la tomate ou du persil. A l�int�rieur du march� des personnes s'informent sur les prix beaucoup plus qu�elles n�ach�tent et les commentaires vont bon train. Il y a de quoi quand la viande est affich�e � 850 DA le kilogramme et le poulet � 380 DA. Alors, que reste-t-il ? Le congel� peut-�tre? Les �ufs, eux, se vendent � 10 et 12 DA l�unit�. Il faudra alors faire des acrobaties pour les chefs de famille qui devront s�organiser en cons�quence en terme de d�penses. C�t� l�gumes, l�on est log� � la m�me enseigne avec le prix de la tomate qui varie de 50 � 60 DA le kg, la pomme de terre � 40 DA, le navet, tenez-vous bien, se vend � 80 DA et la carotte � 70 DA, tandis qu�� El-Rekaba les haricots verts co�tent 100 DA le kilo. Pour ceux que les prix n�arrangent pas, direction Trig El-Oued. Il est vrai que l� o� se rend le Tout- Mascara les prix varient et d�pendent de la qualit� du produit. Tout est relatif, et vous risquerez de laisser des plumes � cause de balances douteuses, alors prudence ! Il est vrai qu�aujourd�hui, est plus facile de circuler � Trig El- Oued, il y a moins de bousculade et plus de s�curit� gr�ce � la pr�sence des agents de l�ordre public.
M. Medebber

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