R�gions : TIZI-OUZOU
Les b�n�ficiaires de LSL occupent la da�ra � Azazga


Les b�n�ficiaires des 100 logements sociaux locatifs de Fr�ha attribu�s provisoirement le 12 juillet 2000 par la commission comp�tente et squatt�s par des indus occupants � la faveur des �v�nements du printemps noir en 2001 sont mont�s au cr�neau, dimanche, en occupant le si�ge de la da�ra d�Azazga d�s la matin�e d�hier.
Ils exigent l�expulsion imm�diate des squatteurs � l�image de ce qui a �t� fait par les autorit�s au niveau du site de Tizi N�flikki (Azazga) qui a connu le m�me sc�nario, une affaire que l�administration a prise en main il y a trois semaines en expulsant les indus occupants au terme d�une proc�dure judiciaire. Avec cette remarque que ces logements n�avaient pas encore fait l�objet d�affectations provisoires soutiennent les protestataires. Tout comme ils demandent l�attribution officielle de ces logements dont ils reprochent la lenteur aux autorit�s locales de l��poque. Cette action, que les manifestants entendent reconduire tant que leurs revendications ne sont pas satisfaites, intervient, selon les acqu�reurs, apr�s qu�ils eurent �puis�s tous les moyens de recours. Leur col�re est d�autant plus grande qu�ils s�estiment �victimes d�un m�pris qui ne dit pas son nom� notamment �apr�s les vaines promesses� dont ils affirment avoir �t� abreuv�s citant l�engagement de l�exchef de da�ra de r�gler le probl�me depuis 2004. Le nouveau chef de da�ra qui avait re�u une d�l�gation des manifestants apr�s l�occupation de l�APC de Fr�ha en f�vrier dernier aurait �galement promis, selon les protestataires, de r�gler le probl�me dans les plus brefs d�lais juste apr�s le r�sultat des brigades d�enqu�te, mais sans suite, soutiennent-ils, ce qui a eu pour effet de venir � bout de leur patience eux qui se sentent abandonn�s � leur triste sort. Un sentiment exacerb� suite �au refus d�guis� de les recevoir en d�l�gation � il y a trois semaines pour motif de d�part en cong�, affirment toujours les manifes-tants qui soutiennent que �la passivit� des pouvoirs publics a encourag� certains squatteurs � revenir apr�s avoir vid� les lieux�. Des squatteurs �trangers � la r�gion �qui ont transform� le site en lieux de d�bauche, de banditisme et de foyer de drogue�, soutient un porte-parole du collectif des attributaires qui, en l�absence du chef de da�ra parti en cong�, exigent une audience avec un �missaire du wali. D�autant que, ajoutent-ils, le S/G qui assure l�int�rim n�est pas en mesure de prendre une d�cision. Cela alors qu�une source de cette administration affirme que les manifestants ont �t� inform�s de la proc�dure de d�logement des squatteurs qui est en cours comme cela a �t� le cas avec Flikki o� 134 squatteurs ont �t� d�log�s par la justice.
S. Hammoum

Nombre de lectures :

Format imprimable  Format imprimable

  Options

Format imprimable  Format imprimable