Trois m�decins sp�cialistes exer�ant dans diff�rents �tablissements publics hospitaliers de la wilaya de Tiaret ont �t� mut�s vers d�autres structures sanitaires du pays, laissant un manque en mati�re de prise en charge des malades.
C�est en effet le cas du gyn�cologue qui, une ann�e apr�s son affectation � l�h�pital Mohamed-Boudiaf de Mahdia au titre de la forme civile s��talant sur deux ans, repart vers l�EPH de Kouba � Alger. Le comble, c�est que ce m�me m�decin continue � percevoir son salaire � partir de Mahdia comme l�atteste si bien une d�cision minist�rielle. Cette situation, si contraignante pour les malades, pousse tr�s souvent l�adminis-tration hospitali�re de Mahdia � effectuer des �vacuations vers le chef-lieu de wilaya, notamment pour les cas compliqu�s. Idem pour l�EPH Youssef Damardji de Tiaret vid� lui aussi de son n�phrologue, alors qu�il assurait dans les m�mes circonstances d�affec-tation le service d�h�modialyse. Ce dernier, et au bout de six mois seulement, �b�n�ficie� inexpli-cablement d�une mutation � l�h�pital de Rouiba. Le troisi�me cas est celui du sp�cialiste en ORL qui a exerc� pendant moins d�une ann�e au niveau de la nouvelle polyclinique de Tiaret sans pour autant tarder � atterrir � Boufarik. Dans les milieux hospitaliers, l�on n�arrive pas � expliquer ces d�cisions dites arbitraires, voire improvis�es qui consistent � doter des structures au d�triment d�autres qui en ont probablement le plus besoin. Cela dit, le minist�re de la Sant� et de la R�forme hospitali�re est appel� � pourvoir ces postes selon des param�tres objectifs, tant Tiaret manque de m�decins sp�cialistes.
Mourad Benameur

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