R�gions : BOUMERD�S
4 barrages et 21 millions de m3 inexploit�s


Lors de sa visite de travail dans la wilaya de Boumerd�s, M. Rachid Bena�ssa a d�plor� le blocage d�un potentiel hydrique �norme qui pourrait �tre utilis� rapidement pour augmenter la superficie irrigu�e et, subs�quemment, celle de la production agricole.
Quatre barrages � vocation agricole emmagasinant plus de 21 millions de m�tres cubes d�eau ne sont pas exploit�s de mani�re rationnelle. Seuls quelques pr�l�vements, anarchiques, se font par un nombre de fellahs r�duit. Malheureusement, les �quipements livr�s au vandalisme ont �t� pill�s et partiellement d�truits par les hordes islamistes. Par ailleurs, le r�seau d�irrigation �rig� en aval du barrage de Chender, dans la commune de La�ziv, qui a co�t� � l�Etat 16 milliards de dinars, n�est g�r� par aucune entit� officielle ou priv�e. Si l�on consid�re, selon les statistique fournies par les services de M. Merakchi, stipulant que 12 000 ha seulement de terres productives sont irrigu�s dans la wilaya de Boumerd�s, on imagine l�expansion de cette superficie que peut induire l�exploitation rationnelle des 21 millions de m�tres cubes des 4 barrages. A cela s�ajoutent les dizaines de forages situ�s en majorit� dans la plaine du Bas- Sebaou, laiss�s � l�abandon depuis la dissolution de l�office, p�rim�tre irrigu� de la wilaya de Boumerd�s. Cette situation n�a que trop dur�. Elle cause des pertes extr�mement importantes. Subissant la forte pression populaire concernant l�alimentation en eau potable, la gestion des eaux destin�es � l�agriculture n�est, a priori, pas la priorit� du d�partement de M. Sellal, le ministre des Ressources en eau. On entend des responsables de ce minist�re, lorsqu�ils sont interrog�s au sujet de ce secteur, des r�ponses �vasives. L�erreur est probablement d�avoir confi�, dans la conjoncture actuelle, � ce d�partement la gestion des eaux d�irrigation. Dans la wilaya de Boumerd�s, les pouvoirs publics ne veulent plus entendre parler de gestion des infrastructures d�irrigation. �Nous ne r�habiliterons ces barrages et ces forages qu�une fois certains qu�ils seront bien g�r�s par leurs utilisateurs�, nous confiera un cadre du secteur de l�agriculture. Des tentatives pour cr�er des coop�ratives d�utilisateurs n�ont malheureusement pas abouti. De leur c�t�, les fellahs int�ress�s par l�exploitation de ces eaux ont peur de s�impliquer, de crainte de se retrouver avec des probl�mes. D�autres se complaisent dans le pr�l�vement clandestin. C�est dans ces situations qu�on mesure l�inutilit� de l�UNPA. Mais il faut peut-�tre faire preuve de volontarisme afin de trouver une solution. L�APW, qui a dissous l�office cit� plus haut, serait bien inspir�e de pr�coniser une solution. Comme par exemple la cr�ation de groupements d�int�r�ts aux lieu et place des coop�ratives, dont l�exp�rience est d�sastreuse. Elle est pourtant �lue pour r�soudre des probl�mes de ce genre. En la mati�re, le FLN, majoritaire dans cette institution, a une responsabilit� politique.
Abachi L.

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