Actualit�s : LE NOMBRE DE D�C�S DUS � LA RAGE RESTE �LEV�
Les sp�cialistes jugent la situation pr�occupante


Consid�r�e comme un probl�me de sant� publique, la rage continue de tuer, faute d�information et de sensibilisation, avertissent les sp�cialistes de l�Institut national de sant� publique (INSP).
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - La situation est pr�occupante, a d�clar�, hier, le docteur Benhabyl�s Nadjia, de l�Institut national de sant� publique, � l�occasion de la comm�moration de la Journ�e mondiale de lutte contre la rage. La sp�cialiste attirera notamment l�attention sur les lacunes constat�es pour ce qui est de l�information et de la sensibilisation concernant cette maladie. Cette situation provoque un nombre important de d�c�s chaque ann�e, du fait que la population n�est pas assez inform�e sur la contamination par cette zoonose. Ainsi et � ce jour, 12 personnes sont d�c�d�es de la rage sur le territoire national. 27 personnes sont mortes des suites de cette maladie en 2008 et 32 en 2007. Le docteur Benhabyl�s dira, cependant, qu�en d�pit de la baisse du nombre de cas, la vigilance doit �tre de mise. Il faudra s�assurer d�abord, selon la sp�cialiste, que la baisse du nombre de d�c�s soit persistante avec comme objectif z�ro cas. Le docteur Benhabyl�s dira m�me que, quand peu deux cas sont d�clar�s, les services de sant� soup�onnent une d�claration al�atoire des cas de contamination par la rage. Cela est le cas pour la r�gion Ouest du pays ou est enregistr�e une d�faillance dans la d�claration de cas de rage selon le docteur Benhabyl�s. Cette derni�re expliquera, par ailleurs, qu�en d�pit du nombre important de d�c�s, les cas de rage ne sont pas confirm�s et les autopsies sont rarement r�alis�es sur les personnes d�c�d�es. Les wilayas qui viennent en t�te concernant l�atteinte par la rage sont S�tif avec 13 cas, Tizi-Ouzou et Oran avec 12 cas chacune et Alger avec 7 cas. Ces chiffres sont cumul�s sur des ann�es selon l�INSP. Les sp�cialistes attireront aussi l�attention sur les d�faillances constat�es au niveau des bureaux d�hygi�ne communale qui ne sont pas dot�s des moyens humains et mat�riels ad�quats. Pourtant les BHC ont la possibilit� d�effecteur un important travail de proximit� assureront les intervenants. L�abattage des chiens principaux animaux qui v�hiculent la zoonose est aussi fait de fa�on al�atoire notamment dans les r�gions isol�es. Ceci alors que 18 % des morsures sont faites par des chiens errants. En 2008, il y a eu 2 cas de morsures particuli�rement graves inflig�es par des morsures d�animaux sauvages. Par ailleurs la population la plus touch�e reste celle des jeunes �g�s entre 10 et 19 ans. Par ailleurs les personnes atteintes ne consultent que dans 60 % des cas qu�apr�s l�apparition des signes cliniques. A ce stade il est trop tard si la personne est atteinte par la rage. Pour cela les sp�cialistes insistent sur la n�cessit� de consulter d�s que la morsure est inflig�e. Le docteur Benhabyl�s recommandera, par ailleurs, l��largissement de l�information aux �coles pour que les enfants soient inform�s des dangers de cette maladie. Ils pourront ainsi signaler les morsures ou contacts avec les animaux et �tre ainsi soign�s � temps.
F.-Z. B.

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