Sports : FOOTBALL CHAWKI BOUAKAK (ANCIEN JOUEUR DU MO CONSTANTINE) SAISIT LE TAS Le jeu trouble de la �commission Berchiche�
En date du 28 ao�t dernier, la Chambre nationale de r�solution des litiges de la F�d�ration alg�rienne de football a donn� gain de cause au footballeur Chawki Bouakak (actuellement au MO B�ja�a), dans une affaire qui l�opposait � son ancien club, le Mouloudia de Constantine. Le footballeur a �t� auditionn� et obtenu r�paration suite � deux
affaires. La deuxi�me l�opposant � l�US Biskra, somm�e de lui verser une
indemnit� de 1 000 000 dinars pour non-respect du contrat professionnel.
S�agissant du MOC, Bouakak a fait l�objet d�un licenciement arbitraire
maquill� par l�administration mociste en mesure disciplinaire. Bouakak
r�clamait le paiement de ses mensualit�s comme convenu et jamais
honor�es d�s l�entame de la comp�tition (ao�t 2008) � celle de la phase
retour (janvier 2009), ont sciemment omis d�appliquer l�article 5,
paragraphe A, alin�a 1 stipulant le versement � terme �chu d��un salaire
mensuel de 40 000 DA brut�. A ses r�clamations incessantes, le pr�sident
du MOC a pris des engagements dont le r�glement � l�amiable du litige
mais sans jamais les honorer. Ce qui conduira Chawki Bouakak de requ�rir
l�arbitrage de l�inspection du travail, aux convocations, les dirigeants
refuseront de s�y rendre. Quant � la deuxi�me fois, le repr�sentant du
club en l�occurrence Kamal Madani, le fr�re du pr�sident refusera de
pr�senter une pi�ce d�identit� � la demande pressante du pr�sident de la
commission de conciliation, lequel exc�d� lui demandera de prendre la�
porte, pour ensuite d�livrer logiquement un P-V de non-conciliation �
Bouakak. Faisant le choix de rester strictement dans la l�galit�, le
joueur optera en mars 2009 pour une requ�te � la Chambre nationale de
r�solution des litiges. Il sera auditionn� et apportera donc de vive
voix toutes les r�ponses aux questions des deux membres de la chambre
cens�e, pourtant, en avoir au minimum 5 (dont des repr�sentants de
joueurs). Le pr�sident qui l��coute sentencieusement expliquer son cas
le rassure quant � une r�gularisation conforme aux dispositions
contractuelles en ce sens que l�employeur �tait en infraction.
Soulignons que Bouakak avait dans sa requ�te demand� le payement des
salaires relatifs � l�exercice complet pour rupture unilat�rale et
abusive du contrat, le versement de la deuxi�me tranche de la prime de
signature (20 %) qui devait �tre honor�e au cours du mercato� et
�ventuellement les 30 % repr�sentant l�ultime versement des 100 %
repr�sentant le montant global du contrat, pour pratiquement les m�mes
raisons. Or, au m�pris de toute logique et bon sens, la chambre ne
s�appuyant sur aucune r�glementation, voire enfreignant les dispositions
de la loi 90-11 (amend�e), pierre angulaire du contrat de joueur
professionnel sur lequel s�appuie la LNF, a conclu dans la plus grande
d�sinvolture au payement seulement de sept mois (ao�t 2008 � f�vrier
2009). Et � la lecture des attendus de sa d�cision, il est loisible de
saisir le dilettantisme avec lequel les deux membres ont �tudi� le
dossier. Les �attendus� sont non seulement contradictoires mais donnent,
sans l�intention de le vouloir en r�alit�, raison joueur � telle
enseigne qu�en allant vers n�importe quelle autre juridiction � l�image
d�un tribunal civil, Bouakak serait assur� d�obtenir gain de cause pour
l�ensemble de ses revendications. A titre d�exemple : la CNRL dans un
�attendu� souligne ��que le MOC pour justifier ce non-paiement argue
d�une exclusion par le conseil de discipline du Club au mercato
d�hiver�. Ce qui est �videmment faux, le joueur a �t� align� dans trois
rencontres bien apr�s dont celle face � l�US Biskra et le SA Mohammadia
(il aurait seulement suffi aux membres de la chambre de se renseigner
aupr�s de la LNF). En fait, la d�cision dat�e 26 ao�t 2009 et adress�e
par la CRL au joueur Bouakak est truff�e d�incoh�rences facilement
d�montables. En tout �tat de cause, l�ancien soci�taire du Mouloudia de
Constantine reste imperturbable parce que convaincu de la justesse de
son attitude. Le recours introduit devrait logiquement d�broussailler le
chemin pour peu que la CNRL juge utile de faire correctement son travail
et de ne pas se contenter des propos que lui tiendraient les dirigeants
du MOC. La disponibilit� de documents confirmant la bonne foi des uns et
des autres est indispensable. En ce qui le concerne, Bouakak a un
dossier en b�ton, il va au TAS parce qu�il sait et il dit dans sa
requ�te que cette institution au-dessus de tout soup�on devrait
d�finitivement mette fin ce triste chapitre de sa vie sportive. Dans la
foul�e, pr�s d�une dizaine de joueurs du m�me club ont d�cid� de suivre
la m�me proc�dure. Cinq autres (Ka�d Kasba, Kouachi, Remache) auraient
obtenu r�paration aupr�s de la CNRL qui, n�anmoins, n�a pas jusqu�� ce
jour inform� les parties concern�s de ses d�lib�rations. Seul Bouakak a
obtenu, apr�s qu�il eut harcel� le secr�tariat de la chambre, une copie
de la d�cision le concernant.
A. B.
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