Le Soir d'Algérie

Le procès en appel des cadres d’Algérie Poste, prévu pour dimanche 4 octobre, a été renvoyé au 11 octobre prochain. Cet énième renvoi est intervenu après que l’un des détenus s’est vu dans l’impossibilité d’être jugé au vu «de son état de santé jugé critique».
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - L’un des détenus a fait un pic de tension de 17/10, ce qui a motivé la décision du juge de reporter le procès. Le détenu a expliqué au magistrat qu’il est dans «l’impossibilité d’assister à son procès», une situation qui dure depuis cinq jours. Alors que le médecin lui a prescrit de rester sous surveillance médicale, le détenu a été transféré vers la cour d’Alger pour être présenté devant le juge. La défense du détenu, notamment Me Benissad Noureddine, dira à ce propos que «les prisonniers sont avant tout des êtres humains. Et en tant que tels, ils ont le droit d’être soigné. Devant cette situation, il appartient à qui de droit d’ouvrir une enquête pour connaître les tenants et les aboutissants de cette affaire». Il est à noter qu’en première instance, le tribunal correctionnel de Sidi M’hamed a condamné d’anciens cadres et receveurs d’Algérie Poste à des peines pour détournement de deniers publics et octroi de marchés non conformes à la réglementation. Ainsi, l’ancien directeur des moyens généraux, Béchar Redouane, a été condamné à deux ans de prison dont un an avec sursis. Le président a condamné dans la même affaire l’ancien directeur des finances et de la comptabilité à quatre ans de prison, dont une année avec sursis. La même juridiction a condamné l’ancien receveur du bureau d’Algérie Poste de Hydra, Doughdag Toufik, à une année de prison, alors que l’ex-receveur de Birkhadem, Bouchefaâ Hassen, a écopé de huit mois de prison ferme. Le président du tribunal a prononcé pas moins de huit relaxes au profit d’anciens employés d’Algérie et pas moins de dix autres peines d’un an de prison, notamment avec sursis.
A. B.
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